Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

jeudi, mars 30, 2006

Dis moi ce que tu lis, je te dirais ce que tu es.

Et oui, encore moi. Profitant du fait qu'un petit créneau horaire s'est dégagé, j'en ai profité pour passer ici, une fois de plus.

Seulement, aujourd'hui, pas d'hésitation possible quant au thème de mon article : il est temps pour moi d'aborder le vaste et houleux dossier du CPE. Non, je ne parle pas de ces bêtes immondes qui vivent généralement dans les bureaux sombres et humides des batiments de l'éducation nationale, et qui n'en sorte que pour chasser le seconde qui aurait le malheur de téléphoner dans les couloirs, ou le petit 5ème qui court un peu trop vite dans le couloir. Non, bien sur, je veux parler du fameux Contrat Première Embauche.

Alors évidement, on a tout dit, re-dit et re-re-dit à ce sujet ; alors pourquoi en parler maintenant alors que je risque de ne rien apporter de réellement constructif à ce sujet ?
Il se trouve en fait que ce matin, mon lycée fut bloqué pendant 1 heure (m'empéchant au passage de me rendre à un DS de maths). De plus, en rentrant chez moi, dans le bus, comme à l'acoutumée, j'ai sorti mon journal, et il se trouve qu'aujourd'hui c'était "Charlie Hebdo" et non pas le "Courrier International". Et évidement, Charlie traite cette semaine - lui aussi - du CPE. Et là, je me suis posé une grave question : "Vincent, comment fais-tu, toi qui est de gauche jusqu'au bout des ongles, qui t'abreuves de gauchisme à l'état pur dans Charlie toutes les semaines ; pour ne pas être toi aussi contre le CPE, comme tous les gens avec lesquels tu estimes partager les mêmes vues politiques". Pire, je me suis même demandé si je ne commençais pas à devenir sympatisant UMP. Là j'ai eu un haut le coeur, et je me suis rappelé Sarkozy, et je suis tout de suite revenu dans le droit chemin. Enfin bref, tout ça pour dire que je n'arrive pas à être contre ce CPE.
En effet, tous les jeunes anti-CPE hurlent à la précarisation de l'emploi. Or, aujourd'hui, statistiquement, on sait bien que l'immense majorité des moins de 26 ans sont soi en intérim (contrat précaire pas excellence), soi en CDD (certes moins précaires, mais qui ne débouche sur rien, et n'offrant pas de droit à la formation), soi en stage (qui n'a d'autre utilité que de donner aux jeunes de l'expérience). Bref, aujourd'hui, les jeunes sont dans l'ensemble tous plus ou moins dans la précarité. Or, jusqu'à présent, personne n'a manifesté pour qu'on retire le CDD du code du travail, ni pour la suppression des boites d'interim, pour les stages par contre, oui. Donc, pourquoi aujourd'hui rale-t-on contre un contrat de travail qui n'apporte pas plus de précarité qu'un CDD ? Certes, avec un CDD, on est au courant dès le début de la fin de son contrat, et on a le temps de se préparer pour le futur. Mais le CDD lui, n'offre aucun droit à la formation, et ne se transforme pas en CDI automatiquement au bout de 2 ans. Il peut déboucher sur un CDI dans une entreprise seulement après être resté au chomage 1/3 de temps du CDD déjà effectué dans cette entreprise.
Donc, bien sur le CPE est un contrat précaire ; seulement il faut quand même se faire à l'idée que dans la vie, rien ne tombe du ciel ; pour être embauché en CDI, il faut faire ses preuves.
Alors bien sur, certains me diront que le patron peut te virer du jour au lendemain. Il faut quand même ne pas perdre de vue de CDD, CDI ou CPE, un contrat reste un contrat, et il représente toujours une charge administrative dont le patron se passe toujours volontier. Il ne va donc pas embaucher pour débaucher pour le plaisir. Si il veut faire celà, il fera plutot appelle à de l'intérim. Donc sortons des idées toutes faites que les patrons sont tous des salauds et les employés des opprimés. Si vraiment l'employé est opprimé et le patron un salaud, l'employé n'a qu'à porter plainte aux prud'homme. J'ai coutume de dire qu'il y a la même proportion de cons partout. C'est vrai dans le monde du travail aussi.

Alors bien sur qu'il y aura des abus, de la part des patrons comme de celle des employés (car lui aussi peut décider de foutre le camp quand il le veut durant 2 ans). Mais bon, après tout, un CPE est toujours mieux que rien.

A la vue de mon exposé, je reviens sur ce que j'ai évoqué en tout début de cet article : peut-on réellement se sentir à gauche, lire "Charlie Hebdo" toutes les semaines, et pourtant être pour un projet de loi tel que le CPE ?
Celà me rappelle quelque chose que j'ai lu sur le blog d'un Science-Politicien : "aujourd'hui en France, la question de savoir si on est de gauche ou de droite est dépassée. La vraie question est : est-on conservateur ou progressiste ?". Phrase dont j'aimerai avoir une explication plus détaillé, car je pense que celà pourrai m'aider...

mercredi, mars 29, 2006

C'est un cap, que dis-je, c'est une péninsule...

Salut à tous, (enfin, à tous ceux qui attendaient mon retour) me revoilà sur mon blog. Profitant d'une heure de pause dans mes révisions de maths pour un DS demain sur les suites (où je vais me planter), les primitives et les produits scalaires (où j'espère mieux m'en tirer) ; je me suis dis que je pourrai passer ici parce que ça faisait longtemps.

Au risque de décevoir ceux qui à la vue du titre de cet artcile se sont dit que j'allais parler de mon nez, je vais parler de toute autre chose.

En effet, aujourd'hui, durant mes révisions, comme à chaque fois, je me suis mit un fond sonore, pour m'aider à me concentrer. J'avais mit un peu tout ce qui me passait sous la main : du Orange Blossom, du David Gilmour, du Gabriel Rios, etc... Mais, par un hasard tout-à-fait fortui, j'ai aussi mit dans ma playlist Muse : "Time is running out" et Oasis "Standby me" ; et toutes les deux à la suite.
Seulement il se trouve que ces chansons ont une Histoire pour moi. En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, je faisais parti d'un groupe (j'en fais toujours parti, mais bon, comme on répète plus trop, je met ça au passé, pour l'instant), et il se trouve que ces chansons faisaient parties des toutes premières que nous avons jouées avec mes compères Antoine, Damien, Riton, et Doofy (à cette époque). Cette douce époque remonte à maintenant 2 ans, quand nous étions encore en seconde et que nous avions du temps à passer dans une cave humide, assez mal insonorisée, mais pour laquelle je garderai toujours une affection débordante bien que je m'y sois ruiné les tympans. A l'époque, on répétait quasiment toutes les semaines, on avait du temps, on glandouillait, on se doutait pas que le temps des examens allait venir si vite. Déjà l'année dernière, certaines répétitions sont passées à la trappe pour cause de commentaire composé de français à faire ou autre DM de maths. Et cette année, c'est la totale débandade : entre les maths, le physique et tout un tas de choses désagréables, plus le temps de répéter. Pire que ça, je risque même de ne plus jamais répéter une fois mes vacances d'été passées.
En effet, le week-end dernier, je suis allé en Normandie, à Caen très précisement, pour visiter l'ESITC avec un ami (Olili, si tu passes ici, merci encore), une école d'ingénieur que je compte intégrer l'année prochaine (je touche du bois). Sur le chemin du retour, je me suis dit, ça y est, je m'en vais l'année prochaine... C'est bizarre, quand on est petit, on s'imagine que le monde qu'on bati durera pour la vie. Ses amis, ses habitudes, ses lieux préféré ; on se les imagine figer, on les perçoit comme des refuges qui seront toujours là. Et Samedi soir en rentrant, j'ai réellement pris conscience que quoi qu'il advienne, l'année prochaine je vais perdre tout ce que j'ai construit depuis 18 ans dans ma petite ville de Tours. C'est dur de se voir ainsi au pied du mur.

L'année prochaine, plus de répétitions, plus de Shopi vibes avec Thaïs, plus de bons ptits plats préparés par maman, plus ma ptite chambre, plus de petit frère à embéter. Enfin bref, tout ça va disparaitre. J'ai beau savoir que j'ai vraiment envie de partir d'ici, parce que j'ai l'impression d'étouffer en ce moment ; j'ai beau savoir que quand je reviendrai chez moi le bonheur que je retirerai de toutes mes soirées avec mes potes, les répèt' qu'on se fera, sera d'autant plus fort, et bah ça fait un choc quand même. Et ma soeur... Je vais encore moins la voir l'année prochaine.

Je me trouve sur le point de franchir un cap, que dis-je, une péninsule ; et bah plus je m'en rapproche, plus je suis tiraillé entre joie immense et appréhension...

vendredi, mars 24, 2006

Vincent, réincarnation de Mimi Cracra ?

Vous savez, en tout cas pour les lecteurs les plus assidus de ce blog, que dans mon article d'hier, je vous avais promi un article, léger, friday wear, et loin de toutes les questions archi-philosophiques que je me pose ici même depuis le début de ce blog. Et bien figurez vous que je ne savais toujours pas quoi écrire il y a 15 minutes. Forcement, j'étais super angoissé : qu'allez-t-on penser de moi ? que je suis un homme sans parole ?
La tête collée contre le vitre du bus, tout en lisant mon Charlie Hebdo, je commençais à m'engoisser. Puis, miracle, mon arrêt arriva, et je suis sorti du bus sous une pluie abondante. Miracle, j'avais trouvé mon sujet : la pluie !!!

Et oui, le pluie bien sur. Je sais pas pourquoi, mais j'adore la pluie. C'est sans doute mon coté Normand qui ressort. J'adore ça, c'est plus fort que moi, mais dès qu'il pleut à grosses gouttes, je ne peux m'empêcher de vouloir sortir et d'aller marcher, tout simplement.
Pour ceux qui me connaissent et me cotoient chaque jours, vous devez vous douter que ma phobie des manteaux m'a porté préjudice durant mon enfance-adolescence. En effet, mes parents indignes tenaient absolument à ce que je mette un manteau pour aller dehors quand il pleut ; alors que tout le monde sait que la meilleurs pluie, c'est celle qu'on sent couler sur ses cheveux, à la fin desquels les gouttes viennent s'écraser mollement sur les joues. Pour moi, c'est un des petits bonheurs de la vie qui peu paraitre insignifiant et qui pourtant me font me sentir vraiment bien.

Pour moi, la meilleurs pluie et les meilleurs conditions pour l'accepter, c'est quand il pleut à très grosses gouttes et fortement. Il faut être en train de marcher pour l'apprécier à sa juste valeur, car si je reste posé sous la pluie je me gèle les fesses, et c'est pas top pour apprécier. Du point de vue vestimentaire, il faut que je sois vétu d'un sweat, un jean bien large, et surtout que mes chaussures laissent passer l'eau. Bah oui, si cette combinaison spéciale pluie me fait défaut je n'apprécie pas cette pluie pleinement. Il faut que je me sente mouiller pour aimer la pluie ; mais attention, pas au niveau des cuisses, parce que sinon c'est pas très pratique pour marcher... De plus, pour accompagner cette marche sous la pluie avec ma tenu bien particulière, il faut que j'ai de la musique. De la bonne musique, et française qui plus est. La musique qui s'accorde le mieux à la pluie (à mon humble avis) c'est soit du Bénabar (les 2 premiers albums tout particulièrement) ou alors du Thomas Fersen. Et pour conclure, the cherry on the cake de cette pluie, c'est d'avoir passé du temps avec une personne géniale avec laquelle j'ai eu une discussion particulièrement enrichissante, relaxante et surtout bourré de good vibes, le tout autour d'un verre, d'un café, ou d'un j****.
Ainsi, quand toutes ces conditions sont réunies, je suis en extase sous la pluie, et je voudrai pouvoir continuer à marcher complètement trempé pendant des heures sans m'arréter.
Attention, je ne dis pas que si toutes les conditions ne sont pas réunies je n'apprécie pas la pluie ; je dis juste que dans les conditions que j'ai énuméré ci-dessus, je l'apprécie d'autant plus.
Le meilleur souvenir de pluie est sans l'année dernière, en revenant de chez une amie (Thaïs), toutes les conditions étaient réunies...

Et bah en pensant à ça, et bah je me dis que je serai bien un Mimi Cracra version masculine. Elle a bien de la chance cette Mimi...

jeudi, mars 23, 2006

De fil en aiguille

Enfin de retour sur ce blog, y-a pas à dire ça fait plaisir. C'est un peu comme un tamagoshi, on fini par s'y habituer et à s'y attacher à ces petites bêtes... Déjà hier je voulais y passer, mais j'ai été pris par quelque chose d'autre ; attendez que je vous explique.

En fait, un de mes camarades de classe a eu l'excellente idée de me préter un super jeu (d'ailleurs Dim' si tu passes par ici, merci beaucoup) de PC intitulé "Civilisation III" mardi. Et il se trouve qu'hier, nous avons fini les cours à 11h. Bien évidement, je me suis laissé tenté par une petite démonstration du jeu, à domicile, par Dimitri. C'est un super jeu dans lequel on doit batir ça civilisation, évoluer, enfin bref vous voyez le genre : j'ai tout de suite accroché.
Puis, après avoir mangé, je me suis trouvé devant un dilemme énorme : travailler mes maths, ma physique et mon espagnol ; ou me replonger dans ce jeu grandiose. Finalement, n'écoutant que ma bonne conscience et en foutant un grand coup de pied au cul au ptit diable qui volait au dessus de moi qui me hurlait de rallumer mon PC, je me suis mis à travailler. Seulement, impossible de travailler à 100%. Une parcelle de mon esprit c'était mise à divaguer sur le jeu, puis de fil en aiguille je me suis mis à m'imaginer président de la République, dirigeant la France ; bref, j'ai divagué. Et c'est justement là que je veux en venir. Oubliez les jeux vidéos et mon délire politique (quoique je me pose de plus en plus sérieusement la question).

Avez-vous remarqué à quel point l'Homme peu dériver dans ses conversations ? C'est dingue ça. On peut se trouver à parler gigot d'agneau avec sa grand-mère (forcement, ta grand-mère te parle de ça, t'as pas le choix, tu subis) et dans les 10 minutes qui suivent, on peut se retrouver à parler de la politique italienne. C'est dingue quand même les associations d'idées que nous sommes capable de faire un temps record, il faut bien l'avouer. Si bien que au final, aucune conversation n'est réellement approfondi : on ne sait toujours pas si le gigot doit être saignant ou à point, et si oui ou non Romano Prodi a une chance pour les élections à venir. Alors certes, on a parler de plus de choses, mais d'un autre coté, on n'a fait qu'effleurer la complexité de chaque chose. Ainsi donc, de fil en aiguille, à vouloir parler de tout, on fini par parler de rien... C'est dommage.
Tellement de choses mériteraient d'être approfondies durant une longue conversation sérieuse. Prenons un exemple d'actualité : le fameux CPE. Combien de lycéens parmi ceux qui bloquent mon lycée, ont réellement procédé à un DEBAT ? Attention, je parle d'un vrai débat, pas un débat durant lequel le vainqueur est celui qui a parlé le plus fort, mais bel et bien à celui qui a su expliquer le mieux. Alors, concentrons nous un peu plus sur les sujets sérieux (la politique Italienne par exemple), quant-au gigot d'agneau, je vous autorise à n'en évoquer que les grandes lignes, voir même à n'en point parler du tout.


PS : demain, vendredi : article "friday wear"

dimanche, mars 19, 2006

Tout le monde en parle, mais combien s'écoutent ?

Je m'impressione moi même par ma cadence d'écriture sur ce blog. Autrefois, dans les temps obscurs de ma période skyblog, il fallait parfois attendre 1 mois avant de voir apparaitre un nouvel article. Mais là, non, en l'espace de quelques jours, j'ai réussi à pondre pas mal de truc, plus ou moins intéressant (en même temps si ça vous plait pas, vous pouvez toujours aller vous faire cuire un oeuf comme dit mon papy) je vous l'accorde, mais bon moi ça m'épate. Mais cher lecteur, je crains pour toi que tu ne sois déçu dans quelques jours quand ma boulimie d'écriture sera passé. Mais bon, comme disait Ronsard "Carpe Diem", vis l'instant présent, et profite de l'article qui va suivre.



J'ai eu l'occasion hier soir de passer chez mon big brother (alias Daminou Soyez). Après quelques prises de bec avec mon poulet (alias Titoune Leycuras) pour qu'il nous laisse son narguilé avant de rentrer chez lui, nous nous sommes posés Damien et moi dans son canapé, face à la télé. Et comme souvent dans ces cas là, affalés, fumant copieusement un narguilé gout banane, nous nous sommes mis à zapper. Cette merveilleuse pratique - rendue possible grace aux progret de la sciences - nous a conduit à échouer sur le service public, et sur france 2 en particulier. Et, je vous le donne en mille, qu'y a-t-il sur Fr 2 le samedi en 2ème partie de soirée ? Et oui : tout le monde en parle ! Une émission on ne peut plus raccoleuse dont le but est d'invité des personnes (en général en promo, tu penses bien qu'elles allaient pas venir pour le plaisir) pour leurs poser des questions bien souvent dégueulasse, que je passerai ici sous silence dans le but de respecter la dignité humaine. Quand je pense que tous les ténors et les biens pensant du service public télévisé (Mr De Carolis, président de France télévision) ont critiqué Patrick Lelay quand il avait dit que son métier était de "vendre du temps de cerveau disponible" et que dans le même temps, personne ne demande de supprimer "Tout le monde en parle" (ou "on ne peut pas plair à tout le monde") moi ça me dépasse. Voilà un homme, Thierry Ardisson, qui pour nous empécher de trop nous fatiguer les neurones, se démerde toujours pour poser ses questions à un rythme effréné, en faisant intervenir les gens sur le plateau dans l'anarchie la plus totale, et surtout, il nous scoth littéralement devant son émission. Je l'avoue ici même, Damien et moi sommes resté scotchés sur l'émission. Le point positif est que nous avons fait travailler nos neurones pour éviter que Coca ne les envahisse. Le plus gros travail a été lors de l'interview d'Eric Zemmour.
Je suis sur que vous avez tous entendu parler de lui. Il s'agit du mec qui vient de publier "le premier sexe", livre dans lequel il explique que l'homme se féminise de plus en plus. Je ne suis pas totalement d'accord avec ce qu'il dit, mais je suis pourtant fasciné par le calme qu'il a affiché tout au long de son interview alors que tout le monde était contre lui et s'acharnait à le démolir ; la pire étant l'adjointe au maire de Paris chargé de la jeunesse (Clémentine je sais plus comment). J'ai beau être de gauche, celle là m'a complétement débecté, enfin bref, je reviens sur le bouquin d'Eric Zemmour. Je n'ai pas eu le loisir moi même de le lire, et je le regrette. Cependant j'ai vu lors de cette émission (et dans d'autres média) un homme qui : premièrement fait état d'un constat, à savoir que l'homme français se féminise de plus en plus, là dessus tout le monde est d'accord je pense ; et deuxièmement, il tente de l'expliquer avec une méthode pseudo-freudienne, c'est-à-dire qu'il tient à tout expliquer par une seule cause, en l'ocurrence le féminisme, quitte à faire des faux sens énorme, un peu comme Freud et sa théorie pansexualiste. Et ce qui m'a frappé durant son interview sur le plateau d'Ardisson, c'est qu'il n'était pas écouté. Même quand il disait un truc qui allait dans le sens de ses détracteurs, il n'était toujours pas écouté. C'est alors que je me suis dis : "tout le monde ne parle, ça c'est sur, mais combien s'écoutent ?". C'est sans doute le plus gros problème pour faire avancer le monde aujourd'hui. Si chacun reste planté sur ses positions sans chercher à écouter l'autre, et donc à le comprendre, c'est sur que les choses ne peuvent pas avancer...

Je conclurais sur Eric Zemmour en disant que certes l'homme se féminise de plus en plus en France. En même temps, personne ne l'oblige à s'épiler, se mettre de la crème (en l'occurence j'en sais quelque chose). Si il le fait, c'est de sa propre volonté, et ce qui importe, n'est-ce pas qu'il soit heureux comme ça au final ?


PS : durant la rédaction de cet article, Gabriel Rios a envahie mes conduits auditifs avec son très bon album "Ghostboy" que je recommande à tous.

samedi, mars 18, 2006

La malédiction de Morphé...

Y-a des matin comme ça où quoi qu'on ai à faire, même si c'est très urgent ou ultra important, on n'arrive pas à se tirer du lit.

Je suis persuadé que ça t'est déjà arrivé à toi aussi cher lecteur qui passe par là par hasard. En général, ça arrive le week-end, après une grosse semaine de fatigue. La veille au soir tu t'été dis "super enfin le week-end, je vais pouvoir dormir autant que je veux, je vais me reposer, ça va être bon..." juste avant de soupirer un bon bon, de relever ta couette, de te blotir dedans, et 10 minutes après, tu sombres déjà dans un sommeil profond et que tu espères récupérateur, parce que mine de rien, t'as beau être en week-end, tu as quand même des trucs importants à faire demain et faut que tu sois en forme.
En général, quand tu commences une nuit comme ça, tu ne mets pas ton réveil, parce que quand même, c'est le week-end, et que c'est le seul moment de la semaine ou tu peux dormir. Mais en même temps, tu te jures à chaque fois que dès que tu seras réveillé, tu te léveras et iras te faire un thé, prendre une douche, manger un truc ; enfin bref que tu ne resteras pas à larver dans ton lit. Seulement, Morphé en a décidé autrement...

A mon avis, il doit s'agir d'une malédiction, sans quoi il n'y a pas d'autre explication ; un truc du genre Satan et Morphé ont passé un pacte ensemble pour emmener le plus de gens en enfer. Je m'explique.
Après cette bonne nuit de sommeil, tu te réveilles, tout content d'avoir enfin pu faire une grosse nuit de 11 heures, tu es content, détendu, tu te sens bien. Tellement bien que tu te dis qu'il serai dommage de te levé maintenant. Après tout, à quoi bon se levé. Ce n'est pas de dormir une heure de plus qui va te faire prendre du retard dans ton travail. Alors, tu te rallonges dans ton lit, tu pousses un bon soupir rempli de satisfaction, tu te reblotis dans ta couette, et 2 minutes plus tard, Morphé te raccueille en son royaume. Mais, ayant déjà dormi pendant 11 heures, tu n'est plus trop fatigué à vrai dire, alors au bout de 45 minutes, tu te réveilles, content d'avoir pu dormir un peu plus, mais en te disant que finalement, ça n'a servi à rien. Mais hélàs pour toi, il est déjà trop tard. Morphé t'as déjà lancé sa malédiction ; cette terrible malédiction qui veut que plus tu dormes, et plus tu es fatigué. Que celui qui n'ait jamais connu ça me jette la première pierre !!! Alors, finalement, la malédiction l'emporte sur ta sagesse, et tu finis par te rendormir pour 30 minutes, puis tu te réveilles, puis tu te rendors pour 15 minutes. Mais finalement, tu finis par te réveillé complétement, échappant aux griffes de Morphé. Seulement tu n'es pas encore sauvé, car sa malédiction est toujours présente en toi, et tu te sens las. Si las que si tu pouvais tu irais te recoucher, mais tu sais que celà ne servirai à rien. Alors tu zones dans ta maison, ta tête dans le cul, sans savoir vraiment quoi faire, tu as même oublié que tu avais un truc d'important à faire pour lundi. Et c'est à ce moment là que tu décides de descendre les escaliers pour aller dans la cuisine mange un truc, te faire un thé... Mais tu es tellement fatigué d'avoir dormi que ce simple voyage chambre-cuisine se transforme en parcours du combattant : il faut faire attention à ne pas tomber dans l'escalier, à ne pas se couper en ouvrant la brioche que l'on souhaite remplir abondament de Nutella, à ne pas s'ébouillanter en versant l'eau dans sa tasse pour le thé. Et à chaque obstacle, Satan et Morphé nous regardent en se fendant la gueule et en espérant que nous échouions, tout ça parce qu'ils on passé un pacte : je les afflaibli pour qu'ils se plantent chez eux et ainsi qu'ils aillent en enfer.

Alors, si quelqu'un a une explication, une solution ou un conseil à propos de ce curieux phénomême (comment se fait-il qu'on soit fatigué après avoir dormi pendant 12 heures), qu'il n'hésite pas à me faire partager son point de vue.

vendredi, mars 17, 2006

Optimisme béat ou pessimisme ravageur ?

Je me pose une grave question : le monde, et la France en particulier, va-t-il aussi mal que ce qu'on a tendance à nous dire, à nous faire voir à la télé ou encore à nous faire lire dans les journaux.

Partout on nous parle de pipeline qui éclate en Alaska provoquant un des plus gros désastre écologique dans la région, de l'épidémie de grippe aviaire qui tue encore des volatiles, de guerre entre différentes ethnies dans différentes contrées du monde, ou encore de déchets nucléaires, de trou dans la couche d'ozone, d'effet de serre, de chomage, de dossier nucléaire iranien, de conflit Israëlo-palestinien, de famine, de chomage, de délocalisation, j'en passe et des meilleurs....

Le monde se résume t-il à ça ? Des désastres naturels (plus ou moins liés à l'activité humaine), des guerres et des épidémies ?

J'ai toujours été depuis ma plus tendre enfance une personne de pessimiste. Si on m'avait demandé il y a 4 ans comment je voyais le monde, j'aurai surement dit que c'est un gros tas de problèmes qu'on essaye avec plus ou moins de succès de réduire. Aujourd'hui, je basculerai plutot de l'autre coté : un optimisme béat. Cet optimisme me conduit à ne pas m'inquiéter face au CPE alors que tous les jeunes hurlent au scandale à cause de la possible "précarisation" de leurs emplois futur par exemple. Je ne m'en fait plus trop. Je me réfugie derrière tout plein de trucs pour me rassurer. Par exemple, pour le CPE je me dit qu'effectivement, pourquoi pas, après tout si on est réglo entre employé et employeur, ça ne peut avoir que des avantages. Pour les épidémies (Sida, grippe aviaire, etc...) je me réfugie derrière les progrés de la sciences. Pour les guerres je me dis qu'un jour ou l'autre on trouvera bien une solution qui rendra tout le monde d'accord. Il n'y a guère qu'en ce qui concerne l'environnement que je reste un éternel pessimiste vu l'incapacité des Hommes à penser à long terme aujourd'hui.

Mais si il s'avère que ce soit les pessimistes qui aient raison dans le futur ? Comment réagirai-je alors ? Et si j'avais tord ? Et si nous avions tous tord aujourd'hui de penser que le monde et son tas de problème ne pourrai que s'améliorer dans le futur ?

C'est pourquoi je pose la question : le monde va-t-il aussi mal que ça pour que j'en soit réduit à me faire des noeuds au cerveau pour savoir si je dois être optimiste ou pessimiste quand à l'évolution futur des choses ?

Le panurgisme a-t-il du bon ?

Revoilà mon blog. Après une errance que quelques mois sur skyblog (personne n'est parfait) et une longue période de silence sur le toile, me revoilà.
J'entend d'ici les soupirs, les quolibets, voir même les franches moqueries, mais je n'y prète pas attention.

Ce retour n'est surement pas le fruit du hasard. On peut même dire qu'il est complètement guidé par la mise en service du propre blog de ma soeur. A partir de là, comme beaucoup de gens, on commence à se dire : "pourquoi pas moi ?". En plus, j'avais un peu de temps libre entre la fin du recopiage de mes cours de math et le départ pour mon entrainement de judo. N'écoutant que ma pulsion, j'ai donc décidé de créer ce blog, pour faire comme tout le monde.... Il n'y a pas à dire, le panurgisme a encore me beaux jours devant lui.

Je sais pourtant que je n'aurai pas le temps de venir souvent y rajouter quelque chose et que dans une semaine, tout le monde me harcèlera pour que je me décide à mettre quelque chose de nouveau en ligne. Et moi, je sais très bien que je leur dirai "je sais, mais j'ai po l'temps", alors que je l'aurai en réalité, mais ça sera plus fort que mois, dans une semaine, ce nouveau jouet ne me plaira plus et je l'oublierai, comme tous les jouets de me enfance qui doivent prendre la poussière dans mon armoire. Mais ça a été plus fort que moi, il a fallu que je le fasse. Je ne sais pas trop ce que je cherche en faisant ça : est-ce vraiment pour faire comme tout le monde ? Est-ce vraiment pour m'amuser ? Est-ce pour apporter quelque chose aux gens qui par hasard passeraient par ici ? Je ne sais pas. Toujours est-il que maintenant, c'est fait ; et vu le temps qu'il m'a fallu pour écrire cet article, il serait maintenant trop tard pour faire machine arrière. Alors je continue l'aventure blogspot pour un temps encore...