Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

vendredi, juin 22, 2007

Par où qu'on commence ?

Voilà, c'est fait. Je suis enfin en vacances.
depuis le temps que j'en révais, je n'osais même plus y penser, et pourtant, j'y suis ! Y-a pas à chier, ça le fait.
Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de me retrouver perdu. Je suis sur que vous voyez de quoi je cause ; cette sensation au sortir d'une période d'activité intense, où dès qu'on se retrouve sans rien d'urgent à faire, on se sent un peu à l'Ouest, un peu comme si on été devenu accro au boulot. Voilà comment je me trouve en ce moment. Depuis hier midi, fin de ma dernière épreuve (philosophie), je n'ai pas arrété : grand ménage, sieste, bagages, fête de la musique, m'occuper de mon stage qui commence lundi, j'ai même dégivré mon frigo, j'ai dit au revoir à tous mes potes, et maintenant, je me retrouve sans rien à faire, et j'ai l'impression que ça va pas, qu'il manque quelque chose. Je ne vais quand même pas refaire le ménage en grand chez moi (que ma soeur me pardonne), faut pas déconner : j'ai déjà passer l'aspirateur partout, même sous les lits, et attention : j'ai même fait la poussière. Par contre, je n'ai pas pu faire les carreaux car depuis hier, il pleut en Normandie.
Bref, tout ça pour dire que je me retrouve sans rien à faire. Je ne peux même pas aller prendre l'apér avec des potes, puisque je reprend la route pour rentrer sur Tours dans une petite heure. Alors j'ai donc décidé d'utiliser ce temps libre pour un peu vous raconter ma life, parce que ça fait un baille. Y-a tellement de choses à dire que je risque de tout mettre en vrac, j'espère que vous me pardonnerez.
D'un point de vue scolaire, on peut dire que ces deux dernières semaines de partielles ont été pire que prévu. Normalement, seule l'épreuve de chimie aurait dû donner lieu à un dérapage, et au lieu de ça, je me retrouve avec deux gros dérapages : l'un en chimie (normal), et l'autre en mécanique du solide, ce qui est la grosse surprise de ces partiels. Bref, une grosse claque à la fin de l'année. Moi qui croyais pouvoir échapper aux rattrapages en Aout, je pense que je peux oublier, et préparer mes fiches de révisions dès maintenant. L'éventualité d'un redoublement est par contre définitivement abandonnée, ce qui est déjà une bonne chose. Bref, voilà cette première année déjà passée, plus que quatre... Encore que si elles passent toutes aussi vite que celle-là, je vais à peine avoir le temps de dire ouf, que je serai déjà ingénieur. Cette échéance me réjouit d'avances, même si je sais qu'il va y avoir de sacrées nuits blanches, et pas mal de galères d'ici là, mais bon, je pense vraiment que ça vaut le coup de se sortir les doigts du cul, donc on verra bien !
Bon, maintenant, fini les cours, parlons plutot loisirs car là aussi il s'en est passé depuis la dernière fois. En fait, c'est surtout depuis mercredi que la machine s'est vraiment mise en marche. Ca commence par une petite pièce de théâtre entièrement monté par la TC1 de l'école (les premières années si vous voulez), qui a bien fait rire tout le monde, et ensuite, j'ai poussé la chansonnette avec le groupe musique de l'école. C'était sympa, même si on n'a pû jouer que trois chansons pour cause de pas assez de temps pour en préparer d'autres. Mais déjà ça vallait le coup. J'ai reçu pas mal de félicitation, et même des propositions pour rejoindre des groupes sur Tours et en Normandie. Après ça, un petit canon gracieusement offert par l'administration de l'école, puis à table, et là encore, aux frais de l'école. Ca fait plaisir : toute l'école était présente à table (ce qui fait une tablée de presque 400 bonhommes, c'est vous dire), et forcement, les promos les plus agées nous ont provoqué dans la fameuse épreuve des chansons plus ou moins paillardes. Je pense qu'on a fait bonne impression, par contre, mes cordes vocales ont prit cher. Mais bon, à présent, je suis le "chanteur-hurleur-brailleur" officiel de la promo, alors je pense que ça valait le coup. Après encore quelques godets et quelques chansons, je suis rentré chez moi pour dormir un peu et être en forme pour l'épreuve de philo du lendemain. Le lendemain justement (ce qui correspond à hier en fait), vous avez surement dû remarquer que c'était la fête de la musique : monumentale ! Déjà, tout commence bien puisqu'à 19h, direction, Carrouf, rayon gin, puis à la caisse. Et là, sur qui croisons nous : notre charmant prof de BDD-Algorithme-RDM ; bref, un des prof permanent de l'école. Il faut vous dire que sur 7 TC1 à faire la queue avec lui, nous avions une bouteille de gin, 3 de vodka, et 4 de whisky (je vous laisse devinez quelle bouteille était à moi), tandis que lui avait une bouteille de................liquide vaisselle. Autant dire que la situation était assez cocasse. Après cet épisode à Carrouf, direction chez un copain où nous avions décidé de prendre l'apéro et de laisser les bagnoles avant de descendre en ville voir Sergent Garcia. Très sympa, à 25 dans son appart'. Là encore, chansons, alcool et cigarettes, mes cordes vocales ont pris super cher.
En ville, notre bon Sergent a tenu toutes ses promesses. Moi qui ne connaissais que très peu, j'ai été conforté dans le bien que je pensais de ce groupe. Dans toute la ville, ce n'était que fête, chansons, et boisson. Très sympa. Mais hélàs, vers trois heures du matin, la supériorité de l'esprit sur le corps a été mise à mal par le plus terrible des fléaux : le sommeil. En même temps, c'était un peu prévisible : après trois semaines de partiels qui n'ont pas laissé beaucoup de temps pour se reposer, si on ajoute à ça le fait que c'était la première fois depuis un mois que je n'avais pas bu comme ça, forcement, mon corps m'a très vite rappelé à l'ordre.
Mais je vous arrête tout de suite, je vous vois déjà devant votre écran de PC en train de m'imaginer à quatre pattes dans un caniveau : et bah vous avez tout faux ! NA ! Non, en réalité, à 3h, je suis rentré chez moi, à pied (et oué, jsuis sérieux môa !), ce qui a eu le mérite de me faire débourrer, et en plus, de me fendre la gueule en voyant tous les bourrés qui étaient en train de ramasser les neurones à la petite cuillère. Retour à la maison, petite fringale, normal, et puis zou, au dodo, sans oublier de mettre le réveil à 11h pour appeler mon chef concernant mon stage.
DRIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNG !!!!!!!
Il est 11h, j'ai suffisament de souvenirs pour me rappeler que je dois appeler mon chef. Je compose le numéro, on décroche et on dit "allo", et moi je répond "......o". Je suis passé pour un vrai con. Mes cordes vocales s'étaient fait la malle pendant la soirée. Malgré tout, j'ai réussi à me faire comprendre : on m'envoie en chantier dans le trou du cul de la France (le 18) où je serai en camping toute la semaine. Ca craint à moitié, mais bon, c'est la vie. J'espère que d'ici là, ma voix sera revenu, et surtout que j'arriverai à me réveiller à 5h30, ça va être dur.
Bref, voilà un peu tout ce qui c'est passé dans ma vie ces derniers temps. Maintenant, c'est une nouvelle page qui s'ouvre : les vacances-boulot. Ca trou l'cul.
Et pendant ce temps là, le PS continue son cirque, tandis que Joe Dalton continue de s'énerver. D'ailleurs, je constate avec un léger sourire que cet homme qui nous avait dis vouloir d'un gouvernement "resseré" de 15 personnes, vient de nous nommer des secrétaires d'Etat à la pelle. Y-a pas à chier, lui il fait vraiment ce qu'il dit. Dans cinq ans, ça fera tout drole aux Français qui ont voté pour lui de se réveiller cocu...
Allez, trève de plaisanterie, j'ai de la route à faire, je vous laisse. A bientot !

samedi, juin 09, 2007

éclair-pistolet-serpent-tête de mort avec deux os croisés en dessous-croix gammée

Je pense qu'on ne dira jamais assez à quel point la chimie ça craint du boudin !
Non mais c'est vrai, honnêtement, de toutes les matières que j'ai étudié dans ma vie, celle là dépasse vraiment toutes les limites du brisage de boules intégrale ! A mes yeux, c'est même encore pire que l'espagnol. Déjà que pire, c'est vraiment pas top, alors encore pire, je vous laisse imaginer ce que ça peut être. Pourtant, j'ai bien dû me farcir mon programme de chimie des solutions aqueuses cet après midi afin de me préparer à mon examen de la semaine à venir.
Déjà hier je savais que cette journée allez être pourrie.
Naïvement, je pensais que le week-end sur le campus, personne ne viendrait me briser les noix, et qu'ainsi j'aurai pû dormir tranquillement, et être en forme pour réviser aujourd'hui. Je m'étais planté dans les grandes largeur. Comme pour me narguer, les "troisième année" ont fait la riboule toute la nuit hier soir, m'empêchant de dormir. Finalement, après qu'ils aient bougés en ville vers 1h du matin, j'ai enfin pû m'endormir, avec le soucis à l'âme en pensant que mon réveil allait sonner 7 heures plus tard pour me plonger dans mes révisions. J'étais vraiment trop optimiste, puisqu'à peine 6 heures plus tard, les même zigotos sont rentrés sur le campus pour prendre leur petit déjeuner. Un fameux brioche-nutella-whisky-coca que je voyais de la fenêtre de ma chambre malgré la faible luminosité du petit matin. En plus de ça, ils ont passé en revue toutes les chansons de l'école (autant dire tout le répertoire des choeurs de l'armée rouge, mais en beaucoup moins juste, et surtout en beaucoup moins rafiné). L'avantage de ces braillards a été qu'au moins je n'ai pas été tenté de me recouché.
Bref, 7 heures du matin, la tête dans le paté, et les oreilles pleines de chansons toutes plus distinguées les unes que les autres, je décide pour me réveiller de me brosser frénétiquement les dents pour passer ma rage. 10 minutes plus tard, je suis enfin bien réveillé, toujours de mauvaise humeur, mais bien décider à me lancer dans la chimie.
A ma grande surprise, j'avance plutôt bien ; même très bien puisqu'en 4 heures, j'ai réussi à refaire tous mes exercices d'acidimétrie, d'oxydo-réduction, de précipitation, et un petit bout de l'équilibre.
11h30, je m'arréte de bosser. Je me rend compte que ça ne braille plus dehors. Je regarde par la fenêtre afin de m'en assurer. Je suis soulagé, ils ont bien arrété de chanter et de prendre le petit déjeuner. Par contre, ils n'ont ni fini de manger, ni fini de boire, puisqu'ils en sont maintenant à l'apéro : cacahuètes, pistaches, chips, et bien sur, toujours le fameux whisky. Mais plus les mêmes bouteilles que ce matin. Ils sont vraiment plein de ressources : ils ont picolé depuis la veille 20 heures, et à 11h30 ils y sont encore. Je suis scié, et un peu jaloux je dois dire : moi aussi j'aimerai pouvoir faire la riboule (mais surtout pas de whisky !). Pour me détendre, je décide de prendre une bonne douche en écoutant les Wriggles.
Ah ! Ca va mieux, tout propre et tout frais, je décide de sortir faire quelques courses : du pain et du café (faut bien se stimuler). J'en profite pour fumer ma première clope de la journée (c'est dingue de voir que quand on est profondement absorbé dans le boulot, on ne pense plus à fumer, ni même à boire ou à manger, ça doit être la supériorité de l'esprit sans doute).
De retour de chez carrouf', je décide quand même de me nourrir. Ca tombe bien, il me reste du riz, du mais, du surimi, du thon et une tomate. Je hache tout ça, je mets le tout dans un tupperware avec vinaigre, sel, poivre, moutarde, un peu d'huile, je secoue le tout et TADAA ! Voilà un super déjeuner. D'ailleurs ça me fait penser que j'ai oublié de vous dire que j'ai croisé le club des braillard à carrouf : un sac de charbon sous le bras, des paquets de saucisses sous le bras, sans oublier de la bière, et bien sur : du whisky. Que de bonnes choses après tout.
Pendant que je mange, je vois la fumée de leurs BBQ qui s'élève dans le ciel, mais aussi leurs voix, puisqu'ils recommence à chanter. Toujours pas fatigués les gars, chapeau !
14 heures. Après avoir mangé et pris un grand café-clope, je me remet à ma chimie pour la partie la plus dure du programme : la thermochimie, la cinétique et les diagramme potentiel-pH. Du gros caca. C'est vraiment n'importe quoi ces cours et ces exos. Je refais tout ça tant bien que mal, j'essaie de comprendre les corrections de la prof sur certains exercices, mais c'est peine perdu dans certains cas.
Vers 17 heures, après avoir terminé les révisions de thermochimie, je jette un coup d'oeil par la fenêtre. Je suis inquiet. Je n'entend plus de bruit depuis une demie heure. Normal, le club des braillard fait la sieste. Le pack de 30 vide en guise d'oreiller, et la bouteille de whisky comme doudou. Ils sont trooooooooooooop meugnons ! Faut dire qu'ils devaient être fatigué depuis la veille ils n'ont pas arrété, alors je les comprend.
17h15, c'est la dernière ligne droite. J'ai prévu d'arréter de bosser à 19 heures, et je compte bien m'y tenir. Heureusement la cinétique n'est pas trop dur (enfin, moins que ce que je croyais), par contre, les diagrammes potentiel-pH, walou ! Mission impossible. Enfin, comme j'ai accepté la mission, je suis obligé de m'y plier. J'ai pas franchement envie de revenir aux rattrapages en Aout, alors je fais contre mauvaise fortune bon coeur, et je m'accroche. Signe avant coureur de ma fatigue nerveuse, j'ai envie de faire des pauses clopes de plus en plus souvent. J'arrive à prendre le dessus sur mon corps et lui refuse ce plaisir. En contrepartie, je lui accorde un thé à la pomme, c'est déjà mieux que rien.
Aaaaaaaaaaaaaaaah ! Il est enfin l'heure (19h10). J'ai terminé tout ce que je voulais faire, ce qui est archi-rare en général quand on se fixe un planning de travail. Je suis bien content de moi. Je pourrai me coucher ce soir l'esprit tranquille, mais certainement pas reposé, puisqu'à chaque fois que je bosse comme ça, entre le moment où j'éteind la lumière et le moment où je m'endors, il se passe bien 1h30 tellement mon cerveau reste branché sur les formules que j'ai travaillé toute la journée.
Mais bon, ça, c'est pour ce soir, en attendant, je m'offre un petit plaisir : une bière bien fraiche qui traine depuis près d'un mois dans mon frigo (ce qui est assez rare pour le souligner : une bière qui passe plus d'une semaine dans un frigo sans être bu, c'est signe d'une période de travail), et une petite cigarette. Putain la vache que ça fait du bien. Vivement que ça l'épreuve de chimie soit passée.
Aller, maintenant, je vais manger et essayer de me coucher tôt (si le club des braillard refait pas des siennes), parce que demain c'est le programme d'analyse qui va être passé en revu.
Courage, encore plus que deux semaines à tenir, et tout ça sera terminé. N'empêche que ça fait chier !
Je prend conscience aussi que je ne suis pas le seul à être dans la merde et les bouquins. Je pense très fort à mon petit frère et mon cousin qui passent leurs bac de français. Je pense à tous ces amis qui passent leurs bac. Je dis à tout le monde un gros MERDE !
Bizoo à vous tous.