Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

mardi, juin 27, 2006

Dijon

Bonjour à tous, je vous écris en direct live de Dijon où je suis en vacances durant toute la semaine.
Et oui, car Dijon, ce n'est pas seulement la capitale historique des ducs de Bourgogne (vous savez, ces salauds qui ont vendu Jeanne d'Arc aux rosbeefs), ce n'est pas seulement le vin, mais c'est aussi Sciences Po Paris et son site décentralisé à Dijon spécialisé dans les pays Est-Européen : bref, ma chouchou d'amour.

Je ne vais pas m'étendre plus longuement sur ce sujet, je l'ai déjà dit et répéter ici même.
Je voulais vous dire que je viens d'apprendre que je suis admis à l'INSA de Strasbourg. Vient à présent pour moi le temps des choix, car je suis admis dans toutes les écoles auquelles j'ai postulé, et comme dirait mon père : "choisir, c'est renoncer". A partir de là, à moi de choisir.

Et encore bonnes vacances à tous !

jeudi, juin 22, 2006

L'union fait la force, et l'oignon la soupe

Bonjour à tous, ou bonsoir, ça dépend un peu de quelle heure il est chez vous au moment où vous lisez ce post.

Je me trouve à seulement cinq jours de la Bourgogne, Dijon pour être plus précis. Six jours en pension complète chez ma soeur : le bonheur. J'ai réglé toutes mes petites affaire pour mon boulot cet été. D'ailleurs j'ai eu très peur lors de ma visite médical ce matin quand la dame à l'accueil m'a tendu un flacon d'une main, et en me montrant la porte des toilettes de l'autre. Comme vous le savez tous, hier c'était la fête de la musique, évènement grandiose créé par Jack Lang, mais qui est souvent synonyme d'abus en tous genre, je suis sur que vous m'aurez compris. Bref, je flipais en peu en entrant dans le cabinet du médecin du travail. Mais finalement, ce "prélèvement" n'avait aucunement pour vocation de détecter toute substance étrange dans mon corps, mais seulement de vérifier si je ne faisais pas du diabète ou une connerie comme ça. Je m'égare.
Je disais donc que je suis fin près à partir à Dijon pour une semaine de lecture, de football, de sieste, et de fous rire avec ma chouchou d'amour. Mais je ne pouvais pas vous abandonner comme ça, sans un article d'au revoir. Alors c'est parti.

J'ai été stupéfait de lire dans le "courrier international" de la semaine dernière que le parlement Belge a décidé d'étudier la possibilité d'une séparation entre Wallons et Flamands. Ce n'est à l'heure actuel qu'un très très vague projet, et qui plus est, qui a été demandé par un parti d'extrême droite Flamand.
Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou pas, mais c'est dingue le nombre de "régions" qui décident de prendre leur indépendance, ou qui ont pour projet de la prendre.
Dans la catégorie des prétendants, nous avons : les Flamands, les Wallons, les Basques, les Catalans, les Lombards, les Corses ; pour ne citer qu'eux. Une autre catégorie se dessine aussi, celle de "ceux qui s'autoproclament indépendant", je ne vous citerai pas ici le nom de chaque chiure de mouche sur la carte du monde qui veulent être indépendantes, c'est surprenant ; on les trouve bien souvent dans les régions du Caucase (Ossétie du Nord, du Sud, Tchétchénie, Géorgie), mais on trouve aussi un de ces "Etats" au beau milieu du Belarus. Enfin, dans la catégorie de ceux qui ont réussi leur indépendance, on peut citer le divorce à l'amiable de la République Tchèque et de la Slovaquie, mais aussi tous les pays de l'Ex-Yougoslavie, avec notamment la toute récente indépendance du Monténégro.
On peut tout d'abord constater que cette frénésie indépendantiste n'épargne personne, même chez nous (en Europe de l'Ouest), bien que nous n'entravions aucunement l'expression du sentiment d'appartenance à une région et que les gens sont libres (j'entend par là de voter, de penser, de s'exprimer, et de croire), nous sommes nous aussi touchés. A la rigueur, on se dit qu'en ce moment en Ossétie, les gens se sentiraient plus rassurés si ils avaient leur Etat propre à leur "ethnie". Encore que celà suppose que certaines "ethnies" soient plus dangereuses que d'autres.
Alors, on peut légitimement se demander pourquoi ? Pourquoi tant de régions de la taille d'un département français (voir même moins) veulent devenir indépendantes alors qu'elles appartiennent à des Etats déjà suffisament puissants et capables de porter plus haut leur voie.
Aujourd'hui, beaucoup de gens connaissent la Belgique uniquement parce qu'elle est le siège de l'Europe. Idem pour le Luxembourg. Sans l'Europe, on pourrait presque dire que ces pays ne sont "rien" tant ils pèsent peu du point de vue économique et politique. C'est l'Union Européenne qui a donné une certaine voix à la Belgique et au Luxembourg. Alors, pourquoi les Belges voudraient-ils se séparer entre Wallons et Flamands ? Ont-ils conscience qu'au final, personne de sortira gagnant de cette sépération : ces pays auront un poids économique et politique encore plus petit aux yeux du monde, et l'UE héritera encore d'un membre en plus, d'où des situations de blocage de plus en plus fréquente. La même chose s'est passé en Tchécoslovaquie, sauf qu'eux sont passé à l'acte, ils se sont bel et bien séparé. Les Tchèques sentent-ils donc si différents des Slovaques et vice-versa ? Les Wallons et Flamands se haïssent donc à ce point là ? Si c'était réellement le cas, je ne pense pas qu'ils auraient suporté de vivre ensemble pendant autant d'années.

Celà semble résumer assez bien la situation du monde aujourd'hui. Les gens ont tellement peur de leur voisins, ils ont si peu confiance qu'ils se replient sur eux-même.
Je suis peut-être trop naïf mais nous aspirons tous à la même chose sur Terre : vivre heureux. Or, on sait que pour réaliser de grandes choses, on réussit bien mieux quand on est aidé, de grands Etats seraient donc plus à même d'aider les gens car leurs moyens seraient d'autant plus important. D'ailleurs, on le voit bien aujourd'hui, les anciens membres des "blocs" Yougoslaves et Tchécoslovaques cherchent, ou ont déjà réussi, à entrer dans l'Union Européenne. En ce sens, on peut donc considéré que leur divorce a été inutile puisque quinze ans plus tard, ils se repassent la bague au doigt via l'UE. Un drole de mode de pensé, assurement : j'ai peur de mon voisin, je fonde mon propre Etat, mais dès que je peux en tirer profit, je m'associe à lui. Alors à quoi celà servait-il de la quitter la première fois ? A rien.

Dans cette période de troubles mondiaux, pensez bien à ça : le communautarisme ne nous sauvera pas ; c'est au contraire l'ouverture d'esprit vis-à-vis de nos voisins qui nous sauvera.

mardi, juin 20, 2006

que le temps passe vite

Ce n'est pas sans un petit pincement au coeur que j'ai aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, poussé la porte d'une boite d'intérim. Je me suis tout chose, comme si ma vie prenait un sens nouveau.

Vous n'êtes pas sans savoir que je me suis dégoté un boulot cet été dans une entreprise du BTP à Ballan. Or, celle-ci, pour des raisons pratiques, me fait passer par l'intermédiaire d'une boite d'intérim, à savoir Adecco.
Hier donc, muni de mon seul courage et de l'appui de mon employeur de cet été, je téléphone à Adecco. Après quelques musiques d'attente, j'entre en relation avec mon interlocuteur. Alors, mettez vous à ma place : il s'agit du tout premier coup de fil que je passe à ce genre de personne. Un peu géné, je commence par expliqué ma situation, sans oublié de mentionner le nom de mon employeur. Une fois la conversation entamé, mon interlocuteur me fait l'inventaire de toutes les pièces que je dois lui apporter le lendemain (à savoir aujourd'hui). Après avoir plus ou moins galéré pour obtenir un RIB, j'entre aujourd'hui chez Adecco.
Et c'est là qu'on se rend compte à quel point le temps passe vite. Il y a seulement une semaine, j'étais lycéen en plein baccalauréat. Et maintenant, me voilà employé, c'est-à-dire que je commence ma vie active. Et bah, ça marque un cap quand même. Me voici parti pour au minimum 50 ans de boulot. Je vais donc commencer à cotiser pour ma retraite, mais aussi pour la Sécu, mais aussi payer l'entretien des routes nationale, des hopitaux, le salaire des profs, et encore plein d'autres choses.
En ce sens, on peut considérer que j'entame ma réelle vie de citoyen, puisqu'à mon sens, la citoyenneté se fait à double sens : l'Etat met à ma disposition des infrastructures gratuites, en contrepartie, à moi de le "rembourser" via le travail et les cotisations qui en sont assorties.
C'est donc un Vincent tout neuf qui va naitre durant ce mois de Juillet, qui va sortir du confort de l'école pour se confronter à la vraie vie. Un petit brin d'appréhension, mais aussi une certaine dose d'impatience. Et je pense, une grande joie à la fin du mois...

Quand je pense que j'ai encore des souvenir précis de mon entrée au CP, et que maintenant je vais entrer dans la vie professionelle. On peut pas dire que ça me rajeunisse...

vendredi, juin 16, 2006

Enfin fini

Après une semaine plus ou moins riche en haut et en bas, je me risque ici même à faire un pronostic : j'aurai mon bac, une mention assez bien est abordable, une mention bien est hypothétique, quant à une mention très bien, elle relèverai du miracle.

Non, si je vous écris aujourd'hui, ce n'est pas pour vous parler du bac, mais bel et bien de la vie de tous les jours.
Je suis sur que vous avez tous été jeune. Je suppose aussi qu'il vous arrivait donc de passer au supermarché après les cours, ou après le bac comme ce fut mon cas hier. Seulement, sortant des cours, vous avez forcement votre sac sur le dos. Et je suis aussi sur que vous connaissez ce vigile, en général noir, grand, gros, et à l'air aussi aimable qu'une porte de prison, qui vous demande de laisser votre sac à l'accueil. J'ai beau être quelqu'un d'assez conciliant en général, il n'y a rien qui m'énerve de plus que ça. Je sais que l'argument basic du genre "mais si t'as rien à te reprocher, y-a pas à discuter" n'est pas totalement faux, sauf que je trouve ça complètement hypocrite. En effet, on ne sait jamais ce qui peut se passer. D'autant plus qu'à l'accueil, personne ne fait réellement attention à qui pose les sacs et qui vient les reprendre.
Mais me direz vous, pourquoi parler de ça aujourd'hui ?
Il se trouve qu'après avoir terminé mon épreuve d'espagnol (ultime épreuve de mon bac S), j'avais décidé d'aller avec deux amis au supermarché le plus proche, à savoir un Leclerc, afin de m'acheter un pack de bière brune (je sais, j'ai des pulsions étranges). Ayant anticipé le vigile, j'avais laissé mon sac dans la voiture de mon ami, mais lui même l'avait gardé. En nous dirigeant vers le rayon bières, comme de par hasard, nous passons devant un vigile, qui était accompagné d'un de ses amis (mais pas vigile celui là). Evidement, il demande à mon ami de déposer son sac à l'accueil. Forcement celui-ci proteste, et s'en suit une discution qui restera dans les anales du supermarché. N'ayant pas hélàs la mémoire suffisante, ni même le courage (bah oui, j'ai quand même fini par me l'acheter mon pack), je renonce à l'envie de vous retracer ici l'ensemble de la conversation. Mon argument était que les femmes peuvent elles sans problème aller et venir dans les rayons avec leur sac à mains (sous prétexte que leur sac à main contient des affaires "intimes"). Alors que nous, jeunes hommes, sommes contraints à déposer nos sacs à l'accueil, pratique que j'assimile, de manière certes un peu excessive, à de la discrimination anti-jeune et anti-homme. Pratique d'autant plus scandaleuse qu'elle n'est pas indiqué à l'entrée du magasin comme elle devrait l'être. Sachant que le vigile était noir, j'ai sorti alors le grand jeu, en jouant sur la corde de l'amalgame noir=voleur et j'ai fait le parallèle avec jeune=voleur. Finalement, un compromis fut trouvé avec le voisin et son copain (compromis, je suis d'accord avec Sarko, une fois n'est pas coutume, n'est pas un gros mot), pour dire que si les gens étaient tous respectueux et ne volaient pas, on ne serait pas obligé de nous séparer de nos sacs à l'entrée des supermarchés ; et qu'une fois de plus, c'est à cause d'une minorité qu'on fait des amalgames nous conduisant à de tels extrémismes.
Après ce bref épisode, nous nous sommes finalement dirigé vers le rayon bière, et avons fété dignement la fin du bac.

Et là, après douze heures de sommeil, je me sens d'attaque pour ces vacances.
Alors, bonnes vacances à tous ceux qui y sont. Pour les autres, je vous souhaite bon courage pour la fin.

Je vous embrasse tous !

jeudi, juin 15, 2006

Un ptit sourire quand même

Après avoir copieusement loupé mon bac de math, j'avoue que je n'avais qu'une envie aujourd'hui, c'était d'être à demain. Manque de chance, l'Homme n'a toujours pas inventé la machine à avancer le temps. C'est à se demander si les chercheurs cherchent vraiment. Faut dire quand même que c'est pas en baissant l'ISF qu'on va financer la recherche. Enfin bon, passons sur la politique de l'UMP qui sévit en France depuis maintenant 4 ans (ce qui exacerbe encore plus ma rage d'aujourd'hui maintenant que j'y pense).

Je disais donc qu'après cette grosse journée baccalauréesque, je n'avais qu'une envie, c'était d'être demain, mais aussi d'avoir droit à 1 heure de massage gratuite parce que j'ai super mal au dos, au coup, et aux épaules ; et enfin de dormir.
Bref, en cette fin de journée assez morose, j'avoue que je n'ai pas trop le moral. Mais, un sourire est tout de même venu ajouter un brin de joie dans ma journée. En effet, j'ai remarqué aujourd'hui que le chauffeur de mon bus ressemblait à Julien Dray. A ce moment, je me suis demandé si Julien Dray sait encore ce qu'est le bus ?
Drole de question qui a au moins eu le mérite de me faire sourire.

Allez, demain, tout sera fini...

lundi, juin 12, 2006

Allo, docteur Freud ?

Bon, je vais tenter de refaire aussi bien que l'article que j'avais déjà écris et qui s'est hélàs perdu sur la toile. C'est parti.


Je crois que je ne fais pas très bien. Dimanche soir, après avoir révisé une ultime fois mes cours de philo, après avoir regardé la fin du match Portugal-Angola, et après avoir tourné dans mon lit pendant une heure à cause de la chaleur qui m'empéchait de m'endormir ; j'ai finalement fini par m'envoler au pays des rêves. Et je dois dire que c'est un pays très bizarre pour moi. Je vous raconte.
Au début de mon rêve, je suis à Joué-les-Tours dans mon ancienne maison, à table avec mon frère et mes parents. Ces derniers, comme dans la vraie vie, choisissent de s'engueuler (pourquoi les parents s'engueulent toujours au moment où les enfants sont là, ce qui a le don d'énerver tout le monde ?). Sauf que moi, contrairement à la vraie vie, je décide de partir afin d'exprimer mon désaccord total, et surtout pour être tranquille un bon moment. J'ère donc dans le quartier, jusqu'à ce que je rencontre mon frère (d'ailleurs qu'est-ce qu'il fout dehors à une telle heure, rentre à la maison sale morveux !!!). Après avoir marché ensemble pendant une bonne heure, il décide finalement de rentrer à la maison. Pour ma part, je passe la nuit dehors. Tenaillé par la faim (oui, parce que je veux bien fuguer, mais en dehors des heures de repas), je décide finalement de rentrer chez moi. Sauf que figurez vous que maintenant j'habite Ballan dans mon rêve (oui, j'ai déménagé en l'espace d'une nuit, c'est très fort). J'ouvre donc la porte, et je m'aperçoit que toute la maisonnet est encore endormi. Pour passer le temps, je décide donc d'aller sur internet, consulter mes mails et faire la tournée des blogs. Mais une fois assis devant mon écran, qui vois-je apparaitre dans l'entrebaillement de la porte, nu comme un ver et beau comme un Dieu : Petre ! Je suis tout d'abord surpris, mais finalement, nous décidons de faire un brin de causette en attendant le ptit dej' parce que lui aussi a très faim (mais il est allé mettre un caleçon quand même entre temps). Et là, mon réveil sonne, il est temps pour moi de me lever pour aller à mon épreuve de philosophie...

Bon, si quelqu'un comprend un truc à ce rêve, qu'il n'hésite pas à me faire part de son opinion. Pourvu que je ne fasse pas un transfert sur toi Pierre... J'espère qu'Olga n'est pas jalouse.
D'ailleurs, je dois dire que si tu es aussi musclé, viril et passionant que dans mon rêve, je brule d'impatience de te voir débarquer chez moi ou en touraine. Enfin, cette fois, pense à mettre un caleçon...

samedi, juin 10, 2006

Mondial 2006

Enfin, l'évènement sportif que tout le monde attendait depuis quatre ans est de retour : le mondial de football.

Tout a démarré sur des chapeau de roue hier avec un très beau Allemagne-Costa rica, avec une victoire de l'Allemagne 4-2. J'ai senti les Allemands capable de grandes choses offensivement, et surtout ils savent faire ce que les français ne font plus : ils tirent, et ce, même depuis les 20 mètres. Bref, l'Allemagne est sans conteste un grand favori de ce mondial ; à condition qu'ils arrivent à résoudre leur problème en défense, car face à une équipe d'un autre calibre que le Costa Rica, les allemands risquent d'avoir des problème.
Deuxième match de ce mondial, et première déception pour moi, Pologne-Equateur. Tout le monde donnait la Pologne vainqueur, et moi aussi, mais quelle ne fut pas ma déception en voyant jouer les équatoriens : un bon pressing, de la précision, du réalisme tant en défense qu'en attaque ; bref on a senti une belle équipe qui a les moyens d'aller en huitième. La Pologne, à mon plus grand regret risque elle de rentrer bien vite chez elle. Heureusement qu'ils n'habitent pas trop loin de l'Allemagne.

Bref, un mondial pour l'instant riche en but, espérons que celà va continuer.
Juste au cas où ça vous intéresserait, mes favoris : Brésil, Allemagne, Angleterre, Portugal, et France (par pur chauvinisme).

jeudi, juin 08, 2006

Challenge

N'écoutant que la fibre Gaulliste qui sommeille au plus profond de mon être, je répond à votre appel général Petre Catalan.

Je le précise pour ceux qui ne seraient pas des aficionados du blog à Petre, ce brave garçon a donc lancé un appel pour que nous fassions un petit strip sur un sujet libre.
N'étant pas ce qu'on peut appeler un fan du dessin (on peut même dire que j'ai horreur), j'ai donc pris sur moi pour pondre ces trois cases.
Je sais d'avance que vous me pardonnerez la pauvreté artistique de mes dessins. Mais comme on dit c'est l'intention qui compte.


Celà dit, c'est vrai que c'est triste pour Cissé...

lundi, juin 05, 2006

Coup de gueule !!!!

Je profite du fait que j'ai fini mes révisions de philosophie plus tôt que prévu pour pousser une beuglante. Je sais, c'est rare, mais ça vaut vraiment le cout.

Profitant de mon dernier cours de biologie de toute ma vie mardi dernier, j'ai discuté un peu avec ma prof : une petite bonne femme (encore plus petite que ma mère, c'est pour dire) dont le rire nous a permis d'endurer cette année scolaire dans la joie et la bonne humeur (dans l'ensemble). Et que ne fût pas ma surprise quand elle m'apprit la terrible nouvelle : l'année prochaine, plus aucune dissection ne sera autorisé dans ls lycées de France ; pas même celle des huitres.

Alors là, je voudrais bien trouver le tordu du ministère de l'éducation nationale qui a pondu cette directive, afin de lui enfoncer dans le cul toutes les canules et autres scalpels qui n'auront plus la moindre utilité l'année prochaine.
Non mais franchement. Déjà que la biologie c'est pas vraiment une matière très bandante, si en plus on enlève tous les TP un peu intéressant, on va vraiment se faire chier. Et après faudra pas s'étonner si des bagnoles crament dans les cités en plein après-midi ; ça sera tout simplement tous les jeunes qui sécheront leurs heures de TP de bio à cause de la fin des dissections, qui tueront le temps.
C'est vraiment n'importe quoi. Si ça continue comme ça, les élèves de médecine ne vont même plus avoir le droit de tripatouiller des cadavres, histoire de se faire la main avant de passer aux vrais patient, tout ça parce que l'éducation nationale décrétera un jour que c'est crado. Non mais faut arréter la connerie un peu.

Cette directive me fait franchement mourir de rire car, je sais pas si vous savez, mais nous sommes en pleine période de féria. Alors que des gros cons déguisés en costard à paillettes ridicules aient le droit de faire courrir un taureau dans une arène, arène elle même remplie de gros connard complètements beurré dès 16h avec du gros rouge qui tache, tout en lui plantant des épées sur le dos : ça on a le droit en France. Mais d'ouvrir une huitre pour lui regarder la coeur, ça on a plus le droit. Sachant que la même huitre, si on l'ouvre uniquement pour la bouffer après l'avoir aspergée de jus de citron (ce qui doit la faire souffrir atrocement : essayez vous même de vous mettre du jus de citron sur une plaie), et sans même vouloir lui mater le coeur : là encore on a le droit.
Pour faire simple, on a le droit de faire souffrir des animaux pour deux raisons. La première, c'est pour que des milliers de connards puissent dire "olé" à chaque fois qu'un taureau se fait embrocher. La deuxième, c'est quand on veut bouffer la bestiole.
En gros, dès que ça brasse du fric, on peut faire souffrir la bête ; mais pour la science en lycée, qui ne génère par définition aucune pluvalue, là on a plus le droit.
Je ne suis pourtant ni un gaucho, ni un écolo acharné, mais moi ça me révolte. Alors merde !