Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

vendredi, novembre 24, 2006

Le miracle de la vie

Pour ceux qui pourraient s'inquiéter à la lecture du titre de cet article, je tiens à vous rassurer tout de suite, je n'ai mit enceinte personne. J'ai déjà du mal à supporter le bruit que font mes voisins, alors je vais pas me taper les cris d'un mouflet en plus.
Non, je vais vous parler d'un tout autre miracle de la vie.

Il y a un peu plus de deux, j'ai rencontré Christophe. C'est typiquement le genre de rencontre qui marque.
Les circonstances étaient un peu particulière il faut le dire. J'étais parti, comme tous les étés depuis l'age de treize ans, en Angleterre pour un voyage linguistique (je tiens d'ailleurs à remercier mes parents pour ces voyages, qui m'ont permis d'améliorer mon anglais, mais aussi de rencontrer des gens sympathiques, et sutout Christophe, merci papa et maman).
C'était à Birmingham, et je m'en souviens encore comme si c'était hier.
J'ai passé deux semaines géniales, et comme d'habitude à la fin de ce genre de voyage, tout le monde s'échange adresses e-mail et autres numéros de téléphone afin de garder contact, mais sans trop y croire vraiment.
Mais avec Christophe, c'était différent. Il fait parti de ce genre de personne, le parfait inconnu, vers qui on se sent pousser à raconter toute sa vie, à se confier. Bref, comme un psy, mais en mieux.
De retour en France, la nostalgie des vacances aidant, on entre vite les coordonnées de tout le monde sur MSN, et des discutions s'entame vite. Mais au bout de deux mois (dans le meilleur des cas), on se rend compte que les gens sont devenus des étrangers, à qui on ne vient parler que pour dire "salut, tu vas bien", et une fois la réponse arrivé, la fenêtre de communication devient une sorte de parasite brouillant la clarté de l'ordinateur. Alors un jour, on décide de faire le grand ménage dans ses contacts MSN, et tous ces gens finissent à la poubelle.
J'avoue avoir même pensé un jour supprimer Christophe. N'étant pas souvent sur MSN à l'époque, et n'ayant pas de portable pour ma part à l'époque, la communication était réduite à son strict minimum, lors de furtives apparitions de ce dernier sur la toile.
Seulement, je n'ai pas pu m'y résoudre. Ainsi, Christophe est resté pendant des mois dans la rubrique "rarissimes de conversation" de mes contacts.
Puis un jour, j'ai eu un portable, et là, le contact a reprit. De son coté, Christophe s'est fait de plus en plus présent sur MSN, et de fil en aiguille le contact est revenu.
Il ne restait plus qu'un problème de taille : se voir !
A plusieurs occasion, j'ai voulu monter sur Paris le voir. Celà s'est avéré être un désastre absolu. Voulant joindre l'utile à l'agréable, je pensais monter sur Paris à l'occasion des Solidays et ainsi le revoir. Malheureusement, des imprévu me sont tombés sur la gueule, et ça fait mal.
Une autre fois, c'est lui qui est descendu sur Tours avec une amies, pour visiter l'IUT. Seulement ce boulet n'avait pas pensé à me prévenir, et nous n'avons pas pu nous voir.
Mais, et c'est là que ça devient interessant (pour ceux qui s'ennuieraient). J'ai changé de vie. Rassurez vous, dans le bon sens du terme. Je suis devenu étudiant, et ça change une vie !
Je suis donc à Caen pour mes études, et, c'est là que le miracle de la vie arrive, Christophe a des amis sur Caen ! Ne faisant ni une ni deux, ni trois ni quatre ni rien du tout, je lui ordonne de venir.
Deuxième miracle, il n'a pas fallu attendre longtemps avant qu'il vienne, en effet, l'une de ses amies normande fétait son anniversaire le week-end dernier. C'est jeudi dernier qu'il est arrivé à la gare. J'étais là sur le quai, à regarder les wagons défilé devant mes yeux, en espérant le voir, mais aussi le reconnaitre. On se dit toujours si on sera capable de reconnaitre quelqu'un après longtemps. Et bien je peux vous dire que oui. En dehors de quelques centimètres en plus, il n'avait pas changé. Deuxième interrogation crucial, qu'est ce qu'on va bien pouvoir se dire ? Heureusement pour moi, je n'ai pas eu à me poser cette question très longtemps.
Bizarrement, on a pas tellement évoqué avec nostalgie les temps anglais. On a parlé de lui, de moi, de nos vies, mais le temps n'était pas trop à la nostalgie.
Je l'ai donc amené chez moi où, en compagnie de quelques bières et d'une excellente tarte dont je tenais la recette de ma soeur (merci ma chouchou d'amour), nous avons continué la conversation entamé dans le tram.
Etant arrivé le jeudi soir, il a donc pu gouter aux joies des fêtes étudiantes, mais aussi aux casses-couilles bourrés qui viennent sonner aux portes à quatre heures du matin. Bref, il a passé la nuit chez moi. Ayant cours le vendredi, je l'ai laissé aux bons soins de son amie, et il est parti chez elle le vendredi soir ; non sans m'avoir inviter à la fête d'anniversaire le samedi soir.
Là, je dois dire que c'était dur. Imaginez vous, j'avais fait la chouille le jeudi et vendredi, et plein de boulot le samedi. En clair, j'étais dans un état de fatigue avancé. Mais bon, c'est pas tous les jours que je peux le voir, alors je prend ma voiture et m'enfonce dans la campagne Caennaise pour aller à cette fête.
Je dois bien l'avouer, j'ai bien mangé. Mais bon, à part ça, je ne connaissait qu'une personne sur les 140 présentes, et je me suis senti seul, et un brin déçu de ne pas pouvoir profiter de mon ami ! N'ayant pas la force ni l'envie de faire connaissance avec les gens, je me suis contenté du strict minimun en terme de contact humain avec les personnes inconnus. J'ai quand même rencontré une personne qui fait HEI, une des écoles à laquelle j'avais postulé, et plus je l'écoutais me raconter sa vie étudiante, et moins je regrettais de n'avoir pas choisi cette école (remarque, je ne pense pas l'avoir un jour regretté).
Plus la soirée avançait et plus je m'ennuyais. La fatigue aidant, je n'avais plus qu'une envie : rentrer chez moi. Mais comme le sérieux est une seconde nature chez moi, et ayant bu mon dernier verre à minuit, j'ai dû attendre six heures du matin avant de rentrer.
Après avoir embrassé une dernière fois Christophe, et non sans lui avoir promis de descendre sur Paris bientot, j'ai tourné la clé de contact, et je suis rentré chez moi.

En me réveillant le dimanche matin, après une toute petite nuit, j'ai réalisé ce qu'il m'était arrivé durant le week-end. Au bout de deux ans, je l'ai revu. C'est un des petits miracles de la vie, qui fait qu'elle est supportable, même quand on a des colles de structures algébriques ou de mécanique du point.

jeudi, novembre 16, 2006

"J'ai envie de tuer quelqu'un !"

Mauvais jour à tous !

Et oui, comme le dit le titre hargneux de mon article : j'ai envie de tuer quelqu'un. Hélàs pour moi, contrairement à Pierre Desproges, je n'ai ni psy, ni armurier ; alors la seule personne à qui je peux en parler : c'est toi, lecteur de mon blog !

Pourquoi tant de haine me direz vous ? Bonne question, mais à laquelle je répondrai - comme beaucoup d'Hommes politiques - par une autre question. Ne vous est-il jamais arrivé d'éprouver un profond sentiment de lassitude, de hargne, voir même de dégout pour vos amis ?
Des personnes que vous aimez profondement se mettent soudain à vous faire éprouver de tels sentiment ? Pourquoi, vous l'ignorez, mais c'est comme ça !
Vous vous rendez compte soudain que vos amis sont de vrais cons, qu'ils ont à peu près le même plafond qu'une hirondelle volant par temps pluvieux, qu'ils sont complètement formatés, et pire que tout : bornés !
Je me fais cette réflexion très peu souvent (j'aime beaucoup mes amis, et je suis une personne qui cherche plutot le compromis que l'affrontement), mais j'avoue qu'aujourd'hui, j'ai craqué ; intérieurement car je tiens à mes amis, mais j'ai quand même craqué.

Je me trouvais en cours d'expression oral à coté d'un amis, nous procédions à une correction de devoir, jusqu'à ce que notre prof fasse, une fois de plus, allusion aux concours de la fonction publique. Aussitot, la classe se plonge dans l'hilarité la plus profonde, car il s'agit d'une phrase culte de notre cher prof ! Se trouvant confronté à son propre tic de langage, notre prof commence à argumenter, et le débat bascule vite sur les fonctionnaires, sujet sensible.
Aussitot, mon ami (dont j'ai appris qu'il va voter Sarko aux prochaines élections) se lance dans une diatribe anti-fonctionnaire avec des préjugés et des lieu-communs rasoirs, d'une déconcertante amertume.
Dieu sait que je ne suis pas un admirateur de la fonction publique. J'ai même pesté contre eux en allant retirer ma carte grise à la préfecture d'Indre et Loire, après avoir attendu pas loin de 90 minutes pour moins de 2 minutes au guichet, bref. Mais j'avoue que tapper à tout va sur les fonctionnaires a le don de me mettre hors de moi !
Que certains fonctionnaires n'en branlent pas une, ça je veux bien l'admettre ! Que les profs exagèrent en disant que leur travail est pénible, je trouve ça révoltant - au regard des pompiers, eux même fonctionnaires, qui n'ont obtenu la reconnaissance de la pénibilité de leur boulot il n'y a de ça que quelques années - , que EDF-GDF aient un comité d'entreprise démesuré par rapport au nombre d'employés qu'ils ont, je suis d'accord ! Mais de là à affirmer que tous les fonctionnaires sont des larves uniquement préoccupées par faire 35 heures et pas une minute de plus, qu'ils ne font rien d'autre dans leurs carrières que d'attendre leurs augmentations de salaire à l'ancienneté, et leurs retraites plus tot que dans le public ; je ne peux pas l'accepter.
Le problème des fonctionnaires est à la rigueur le problème de la trop grande sécurité de l'emploi, ainsi que les avantages qu'ils ont et qui n'ont pas lieu d'être (la retraite en avance par rapport au privé en est un, et encore, pour certains fonctionnaires).
Il est vrai que c'est une cible facile, car nous avons besoin tous les jours des fonctionnaires : pour des papiers à retirer à la mairie (qui n'est ouverte que de 9h à midi et de 14h à 17h, en plein pendant les horaires de boulot), pour recevoir le courrier, l'électricité, le gaz, quand on doit aller à l'hopital, ou à une réunion parents-profs, et j'en passe. Nous sommes donc plus à même de les critiquer, puisque nous en avons besoin tous les jours et que par conséquent on constate, mathématiquement, plus de défauts...
Mais ce n'est pas tout. Mon ami est allé jusqu'à dire que la fonction publique n'offrait pas de belles carrières. Là encore, grosse erreur ! Je vais carricaturiser volontairement. Si la fonction publique n'offrait pas de belle carrière, à votre avis, pourquoi Thierry Breton aurait-il quitté la tête de France Télécom pour devenir fonctionnaire (ministre, c'est quand même être fonctionnaire) ? Nous avons tous en tête l'image du fonctionnaire vissé derrière un bureau ou un guichet, mais c'est une vision simpliste !
Mais même face à cet argument, mon ami s'entête ! Etant élèves dans une école de BTP, il prend comme exemple le viaduc de Millau en disant que l'Etat n'est intervenu d'aucune sorte dans sa conception-création. Là encore erreur. Certes ce sont des entreprises privées qui ont élevé cet ouvrage, mais ce sont quand même des bureaux de controle publiques (des fonctionnaires) qui ont controlé à chaque étape de la réalisation, si celà fonctionnerai. Alors oui, la fonction publique peut nous ouvrir des portes en sortant d'une école de BTP : la DDE s'est pas seulement l'élagage des arbres le long de la route, faire la circulation quand il y a des travaux, ou se mettre à dix pour regarder un type creuser.

Voyant que je n'arriverai pas à le faire changer, je me suis tus, pour éviter de le tuer à mains nues. Mais j'avoue quand même, l'espace d'une seconde, m'être sentis plus intelligent que ce gars là, avec ses idées toutes faites, sa bassesse d'esprit et son entêtement ; mais au final, ça n'est que du vent, car dans le régime démocratique qui est le notre, dix cons auront toujours raisons face à un intelligent...

Platon, je t'en supplie reviens, ils sont tous devenus fous !!!

lundi, novembre 06, 2006

Physique un jour, physique toujours...

Bonjour tout le monde !

Bien que l'enthousiasme soit totalement absent de cette journée de rentrée, je tenais quand même à passer sur ce blog aujourd'hui.

Compte tenu de mon humeur aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de mes vacances en Pologne, celà pourrait me donner envie de prendre le prochain eurolines au départ de Caen en direction de Wroclaw. Non, au lieu de ça, je vais vous raconter ma journée ; c'est pour moi l'unique manière d'extérioriser toute ma haine !

Cette manière a commencé de la manière la plus énervante qui soit : par la sonnerie austère de mon radio-réveil ! Il faut vous dire quand même qu'après une semaine de vacances, et seulement 6 heures de sommeil en 48 heures (voyage de retour Wroclaw --> Tours : 18 heures + voyage Tours --> Caen : 4 heures, ça fait déjà 22 heures dans la voiture, si on rajoute à ça le temps de manger, de défaire et de refaire ma valise, de manger, de prendre une vraie douche longue et brulante, de regarder téléfoot, et j'en passe, ça laisse peu de temps pour dormir), bref j'étais déjà hargneux et fatigué dès 7h45 ce matin. Même William Lémergie sur télématin (petit rituel du matin) qui d'habitude a la faculté de me réveiller gentillement n'a pas pu faire de miracle.
Après quelques tranches de quatre-quarts blindées de Nutella, englouties sans réel enthousiasme, je me dirige sous la douche. Et là, horreur : ma douche n'est pas aussi chaude que d'habitude, elle est tiède ! Je me shampooine donc en vitesse, me savonne tout aussi vite ; un coup de rinçage, et hop, dehors. Comme d'hab' il fait froid en sortant de la douche ; et comme d'hab' je suis à la bourre (mais là, encore plus que d'habitude). Un caleçon, des chaussettes, un tee-shirt, un jeans, un pull, et en route pour l'école. Le seul point positif de la matiné fut de ne pas avoir à marcher durant trois plombes pour arriver (merci papa et maman pour cet appart' proche de l'école, mais qui coute un peu cher).
Une fois dans l'école, je me demande quel cours m'attend. Il faut vous dire quand même que la seule chose que je savais à propos de cette journée, c'était que j'avais un test de physique. Bref. J'espèrais en secret un cours d'anglais, ou un cours d'expression écrite, de façon à pouvoir glandouiller gentillement toute la matiner, le temps de me réveiller.
Hélàs, en consultant le planning des salles, je constate avec rage que j'enchaine, dès un jour de rentrée, par trois heures de physique, et plus particulièrement d'électricité-électronique, qui plus est, avec un nouveau prof. Comme disait Corneille dans "Le Cid" : "ô rage, ô désespoir, n'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie !", car c'est bien de ça qu'il en retourne : une véritable infamie ! Mais mon malheur ne s'arrête pas là.
A 11h45, fatigué et énervé par ce cours à rallonge, je rentre chez moi, bien décider à noyer mon chagrin dans la bouffe. Mais pour comble de misère, je n'ai plus à manger chez moi qu'une boite de chili con carne. Désespéré pour désespéré, je l'ouvre, la fais chauffer, et la mange entière, sans le moindre remord vis-à-vis de toutes ces calories superflues que j'ingurgite. Mis à part le fait que c'était trop chaud et que je me suis brulé, j'avoue avoir pris du plaisir à la manger cette foutue boite de conserve. Après ce repas, je me dirige avec mon café en direction de mon lit, afin de réviser la physique, et plus spécifiquement la mécanique du point, sur laquelle porte mon test de l'après-midi.
13h25, je me mets en route pour l'école, et devinez quoi : je recommence par de la physique, et je dirai même plus, par la sus dite mécanique du point ! Si ce n'était pas si navrant, ça m'aurait presque donné envie de rire...
J'enchaine donc mon heure et demie de physique, suivie après une pause de quinze minutes, de mon test (que je pense avoir réussi, mais sans plus soit dit en passant).
Enfin, à bout de souffle et encore plus rageux qu'au réveil, je me rend après mon test dans la salle où nous (les première année) devons élire nos z et z' (comprenez délégués de classe). Heureusement, l'élection fut reporté pour cause de manque de candidats.
Maintenant, dans mon chez moi douillet, j'essaie de déverser ma rage où je peux, en l'occurence sur ce blog, afin de me sentir mieux ; et je pense aux soirées à venir, et à mon retour chez moi ce week-end, où j'espère pouvoir profiter d'un peu de repos, et surtout de mes amis.

Bref, après une journée 100% physique, je pense que la citation de Georges Abidbol "monde de merde" est totalement appropriée.
Et demain ne risque pas d'être un autre jour, puisque j'ai une colle de chimie, un exposé de communication orale à faire, mais aussi tout plein de courses...
C'est vraiment un monde de merde parfois !

dimanche, novembre 05, 2006

Polska !

Je suis de retour !

Et oui, bien que la Pologne soit un sublime pays, il a bien fallu rentrer, Dieu que c'est déprimant !
J'ai du faire mes adieux à ma chouchou, mais aussi à la famille polonaise, c'était déchirant...

Je suis un peu overbooké, mais je tenais à vous dire que je vais bien (la Pologne c'est pas la Tchétchénie) et que je vous détaillerai tout ça cette semaine. D'ici là, portez vous bien !