Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

mercredi, décembre 20, 2006

Ca s'en va et ça revient...

Bonsoir à tous.

Oui, je dis bonsoir, car à l'heure où j'écris, je suis le mercredi 20, et il est très tôt. Pour tout dire, il est 00h28, c'est pour dire.
Mais que fais-je à cette heure déraisonnable sur mon blog à vous écrire un article ?
Et bien, il se trouve que je rentre tout juste d'une soirée shooter avec plusieurs amis, enfin, presque la moitié de ma classe (soit une vingtaine de personnes), et que j'ai fait le chemin du retour, à pied (et oui, je ne suis pas un de ces jeunes inconscients qui prennent leurs voitures bourrés, moi je rentre à pied, quand c'est pas loin de chez moi, ou en tram, ou je trouve quelqu'un pour me ramener), avec un gars de ma classe, Christophe, quelqu'un qui m'intrigait depuis la rentrée, et donc j'en ai profité pour parler avec lui.
Mais après cette conversation, je n'avais pas envie de m'arréter. Or, comme Christophe était fatigué, je l'ai laissé rentré chez lui, et donc je vais passer ma folie conversationnelle sur mon blog, je suis désolé. Désolé de devoir vous faire subir les pensées d'un gars bourré à minuit et demie. Je préfère d'ailleurs prévenir tous ceux qui ont horreur des fautes de frappe : passez votre chemin.

Entrons maintenant dans le vif du sujet.
Pour ceux qui ne seraient pas des familliers de mon blog, je résume : je suis étudiant dans une école d'ingénieurs à prépa intégrées. Celà implique notamment une dose de travail assez importante, à tel point que depuis les vacances de la Toussaint, j'ai au, minimum, une colle et un test par semaine (sans compter les compte-rendu de TP et les différents exposés). Bref, depuis la Toussaint, je ne débande pas. Cette période de travail acharné s'est achevée la semaine dernière en un brillant feu d'artifices, puisque samedi matin, j'ai eu une épreuve anticipée de mes partiels : l'épreuve de "structure de la matière" (comprenez chimie). Bref, après tout ça, je suis partis chez mes grand-parents à Lillebonne, de manière à pouvoir passer un week-end au calme, pouvoir dormir, ne pas avoir de ménage ou de lessive à faire, et surtout, de manger autre chose que des trucs simples, rapides, et que mon frigo me permette de réaliser. C'est ainsi que j'ai mangé coup sur coup : un boudin noir avec une VRAIE purée, une quiche lorraine (ma préférée : celle de ma mamie) et un gateau bizarre (très bon, mais qui ne vaut pas celui de ma maman), et enfin, une sublime blanquette de veau qui vallait pour moi à l'instant du repas toutes les saisons de Vivaldi !
Je vous rassure, je n'ai pas fait que manger durant mon week-end (d'ailleurs, j'ai perdu 1 kilo en l'espace de trois semaines, ou quatre, je sais plus, pas mal !). J'ai aussi vu mes cousins ainsi que mon tonton et ma tata (que j'embrasse tous, puisqu'il me semble que c'est la première fois que je parle d'eux dans ce blog), et j'ai enfin vu ma mamie chanter avec sa chorale dimanche après-midi.
Durant ce week-end, j'ai réalisé qu'enfin, ma période de boulot enchainé avait pris fin. Que la semaine avant les vacances allait être plutot tranquille, et que par conséquent, mon foie allait sans doute prendre cher durant cette dernière semaine de cours.
Celà n'a pas manqué, puisque dès le dimanche soir, à peine avais-je fini de ranger mes affaires et de manger, que déjà je me retrouve avec des amis chez moi pour prendre l'apéro (après avoir manger ? Oui, les étudiants sont bizarres). Après que le pack soit fini, nous décidons de bouger chez un autre ami, chez qui nous continuons la soirée, mais vers 1h du matin, je rentre chez moi avec un pote qui n'avait pas bu, et en voiture s'il vous plait !
Lundi soir, et lundi toute la journée d'ailleurs : rien de passionant ; cours, et dodo.
Mais le mardi par contre, une soirée que nous avions tous prévu depuis déjà trois semaines. En effet, c'était la première semaine depuis la rentrée de Toussaint où personne n'avait ni test, ni colle, ni examen, ni projet à rendre, ni rien du tout. Juste des cours banals (anglais en ce qui me concerne), durant lesquels on peut se permettre de dormir, surtout une semaine avant les vacances. C'est donc ainsi que nous avons décidé d'organiser une soirée shooter chez un copain, que je tiens d'ailleurs à remercier !
Ainsi, nous nous sommes retrouvés à vingt dans 22m², avec une quinzaine de bouteilles de vodka (et pas que la premier prix de chez Carrefour), et d'autres bouteilles en très petit nombre (téquila et whisky surtout).
Pour ma part, j'avais décidé de faire ma soirée au Xuxu, un shooter un peu particulier que j'avais gouté un soir, durant la traditionnelle réunion de la fratrie l'année dernière, quand ma chouchou d'amour (ma soeur pour ceux qui ne sauraient pas déjà) était rentré de Dijon pour les vacances. Je donne la recette pour ceux que celà pourrait intéresser : dans un shooter, faites moitié-moitié de vodka blanche et de jus de fraise (du vrai jus de fraise, avec la pulpe ; le Granini est très bien par exemple). Quand votre shooter et plein, mettez un peu de chantilly au dessus. Ensuite, buvez comme vous pouvez, sans vous étouffer avec la chantilly.
Après avoir régalé l'assistance avec mon super shooter (et moi aussi par la même occasion), je me suis posé deux minutes, et je me suis dis que j'étais bien !
C'est dingue de voir à quel point l'humeur d'un Homme peut changer en l'espace de peu de temps. Il y a moins d'une semaine, j'étais près à rentrer chez mes parents an pleine semaine, juste histoire de prendre un petit déjeuner chez moi avec une nappe et quelqu'un qui me dise bonjour. Et ce soir, j'étais avec vingt copains de classe, à enchainer verre sur verre, sans même demander quelque chose, sans qu'aucune de ces personnes ne me mette une nappe sur ma table le matin. Et j'étais bien.
Quelle curieuse mécanique que le cerveau humain...
C'est d'ailleurs le cerveau humain qui m'a conseillé de partir vers minuit, histoire de ne pas être malade cette nuit, ou encore de ne faire qu'acte de présence demain en cours (chose dont j'ai horreur).
Et c'est ainsi qu'en rentrant à pied (vous connaissez l'influence de la marche à pied sur mon cerveau pour les "abonnés" mon blog) avec Christophe j'ai eu envie de vous faire partager tout ça. Ce n'est que la pensé d'un mec bourré, prenez la comme elle vient, mais c'est vrai qu'on peut changer son humeur du tout au tout en l'espace de peu de temps. Un peu comme dans la chanson de Claude François : "ça s'en va et ça revient, c'est fait de tous petits rien...."

mercredi, décembre 06, 2006

Ca y est, c'est arrivé...

Qu'est-ce qui est arrivé me direz vous ?
Une vie politique plus saine ? Une planète qui ne se barre pas dans tous les sens ? L'hiver ?
Non, rien de tout ça. Il est arrivé ce qui devait arriver. Ce qu'il devait arriver depuis déjà quelques mois.
Il est arrivé que pour la première fois depuis que je suis à Caen, que j'ai un gros coup de blues, le spleen, bref, ça va pas fort.

Pourtant, la journée avait bien commencé. Pas cours ce matin, j'en ai même profité pour aller faire mes achats de Noël en ville (d'ailleurs, si quelqu'un a eu la même idée que moi, je le tue sur place) pour mes parents et mon frère. J'avais ensuite bien mangé, des super pâtes avec une sauce maison (en fait la recette de base me vient de ma maman, mais je l'ai adapté en fonction des ingrédients de chez moi). Même mon prof de structures algébriques n'était pas là, je donc eu qu'une heure et demie d'anglais aujourd'hui, ce qui m'a permis de faire le grand ménage chez moi (récurage d'évier, de chiottes, de douche et de lavabo, et le must : les poussières !). J'ai même pu aller à Carrefour m'acheter de l'imperméabilisateur pour mes Clarks toutes neuves, et même changer ma pile de montre.
Comme vous pouvez en juger, la journée avait tout pour être des plus agréable ; et pourtant, j'ai un gros coup de cafard.

En fait, c'est un cafard multicausale :
  • Depuis deux semaines, j'enchaine les tests et les colles à un rythme infernal. Pas le temps de souffler que déjà j'enchaine sur quelque chose d'autre. De plus, je pensais naïvement qu'après ces deux semaines de folie, j'aurai été tranquille jusqu'aux vacances. Mais pas du tout. Je vais continuer à me faire enchainer la gueule pendant encore deux semaines au moins. Sans compter qu'à la rentrée, c'est les partiels. Donc je ne vais pas pouvoir profiter de mes vacances, sachant qu'il va falloir que je gaze à mort pour rattraper mes tests de mécanique du point et de suites réelles, ainsi que ma colle de mécanique du point (encore cette matière, putain !). C'est ce qu'on appelle un rush dans le langage anglo-saxon !
  • Ma ville de Tours me manque. C'est très con comme raison, mais c'est vrai. Dire que je suis parti de Tours en parti parce que j'en avais marre de voir toujours les même coins, et maintenant ça me manque. Il faut vous dire aussi qu'il existe pas à Caen de quartier comme le vieux Tours. Ici, tous les bars sympas sont éparpillés un peu partout, et en plus y-a pas de quartier historique avec de vieilles maisons, des rues pavées. Tout ça est éparpillé un peu partout dans le centre. Y-a encore un truc qui me manque : c'est la rue Nationale. Je me faisais cette réflexion en faisant du shopping avec mon petit frère le week-end dernier. A Tours pour t'acheter des fringues, c'est simple, tu pars de la place Jean Jaurès, tu remontes toute la rue Nationale, et tu trouves tous les magasins, et en général, ton bonheur. A Caen, c'est complètement différent, t'es obligé de marcher dans tout plein de rues, et souvent de faire demi-tour, et les magasins bien sont eux aussi éparpillés dans tout le centre. Bref, c'est la galère.
  • Mes amis me manques. Là encore, c'est bizarre, je voulais partir de Tours pour voir de nouvelles têtes, rencontrer de nouvelles personnes (je vous rassure, là dessus j'ai pas à me plaindre). Mais maintenant que je suis avec tous ces nouveaux gens, mes amis me manques, je pense à tout ce que je voudrai faire avec eux, mais que je pourrai plus faire pour cause qu'il y a 250 bornes qui nous séparent et que je peux pas me les farcir tous les week-end, pour cause de boulot et de budget.
  • Ma famille me manque. Je tiens d'ailleurs à dire à tous les lycéens qui pourraient passer par ici et qui se disent qu'ils ont hâte de partir de chez eux pour plus voir leurs parents, et bien vous vous plantez : ils vont vous manquez. Le pire pour moi, c'est surement le matin, quand je prend mon petit déjeuner (quand je le prend), tout seul sur ma chaise, en caleçon, en mangeant sans conviction un truc qui passe par là, en regardant télématin. Là on se sent seul. Chez moi, j'étais toujours le premier réveillé, toujours le premier dans la cuisine. Ma maman avait pris la peine la veille de mettre la nappe sur la table, j'écoutais France Inter. Ma maman se levait en général cnq ou dix minutes après moi, et venait dans la cuisine me faire un bisou, et la morale parce que je ne mangeais rien. En général, mon papa venait dans la cuisine juste au moment où j'en partais pour aller prendre ma douche. Il avait toujours les yeux à moitié fermés (faut dire qu'il est pas franchement de matin) mais ne manquait jamais de me faire un bisou et de me souhait "bonne journée". Maintenant, plus rien de tout ça, je mange seul devant la télé. Par contre, je mange maintenant au petit déjeuner (ça va faire plaisir à mes parents si ils passent par ici), et en plus je manger équilibré : fruit et laitage tous les matins (sauf quand je suis trop fatigué, où à je zappe le petit déjeuner pour dormir quinze minutes de plus). Peut-être que je fais ça pour me rappeler ma maman inconsciement ?

Bref, c'est pas la grande joie en ce moment. Enfin, il faut se dire que dans deux semaines, le plus gros de la vague sera passé, et qu'ensuite il ne me restera plus que le moi de Janvier à taffer comme un porc, en attendant les vacances de Février, qui elles seront de vraies vacances, sans rien à faire pour la rentrée. Encore que je n'ai qu'une semaine, ce qui fait un peu léger.

GGGGGRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrr, j'en ai marre. Courage, encore cinq ans...

mardi, décembre 05, 2006

Fleur bleue

J'ai un côté fleur bleue.

Je sais, je me suis cassé la tête pour mon article aujourd'hui, moi bon, je me suis dit que tout avait déjà été dit sur la candidature maintenant officielle de Sarko, et aussi sur le voyage de Ségo au Moyen-Orient ; alors bon, pourquoi pas un sujet un peu plus léger ?
Mais où ai-je donc été pécher ce sujet ?

Et bien figurez vous que j'ai beaucoup regarder des films.
C'est ainsi qu'il y a presque une semaine, j'ai récupéré "les poupées Russes" de Cédric Klapish, la suite de "l'auberge Espagnole", si on peut parler de suite en l'occurence.
Et à la fin, quand enfin Xavier arrive à se rattraper avec Wendy, je ne peux pas m'empécher de trouver ça beau.
D'ailleurs, d'une manière générale, j'aime tous les films qui finissent bien. Les histoires d'amour (pas à l'eau de rose quand même) qui finissent bien, ça suffit bien souvent à me mettre de bonne humeur. Je sais que ça peut paraitre niais, et peut-être que ça l'est, mais pourtant, j'aime ça. Je trouve qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'une belle histoire qui finit mal. Par exemple, dans "retour à Cold Mountain", je ne supporte pas la fin, quand Jude Law meurt après avoir tué le méchant et retrouvé se belle. Pourquoi diable le réalisateur avait-il besoin de le faire mourrir, merde à la fin. Je sais, ça fait cliché quand toutes les histoires se finissent bien, mais moi j'adore ça. C'est d'ailleurs pour ça que j'aime autant les téléfilms Allemands, ça fini toujours bien.
Je sais aussi que si tous les films se finissaient bien, je risquerai de me lasser de toutes ce bonheur, mais pourtant, je ne peux pas m'empécher de toujours espérer une belle fin.
Le film le plus troublant à ce sujet est sans doute "Forrest Gump", un de mes films préférés. Je sais bien quand je le regarde, qu'à la fin, Jenny va finir par mourrir du SIDA qu'elle a shopé avec un salopard de drogué alors qu'elle aurait pu rester avec Forrest. Mais pourtant, à chaque fois que je le regarde, je ne peux pas m'empécher d'espérer qu'elle va changer d'avis, rester avec Forrest. Ou encore mieux, qu'à la fin, elle reste vivante avec le petit Forrest et le grand Forrest.
Je crois vraiment qu'il serait bon de faire dans l'avenir, des films avec des fins différentes, adaptées aux différents spectateurs. J'en ai marre d'avoir les yeux humides à chaque fois que je regarde ce film.

Là ou je commence à m'inquiéter vis-à-vis de ma sensibilité à fleur de peau, c'est quand je pleure à la fin des films qui finissent bien. Là encore, un petit exemple.
Dans "la liste de Schindler", le chef d'oeuvre de Spilberg, quand à la fin du film Schindler est obligé de fuir devant l'avancé des Soviétiques, Liam Neeson qui interprète le rôle est à ce point émouvant en évoquant les Juifs qu'il aurait pu sauver, que j'en ai les larmes aux yeux à chaque fois. Et pourtant, il est élevé au rang de Juste, il s'en tire bien, il a même sauver plein de monde. Bref, une belle fin, mais ça n'arrive pas à me consoler, je pleure à chaque fois.

Par contre, j'arrive à me rassurer en me disant que je ne suis pas "trop" sensible, en regardant des films qui finissent mals, mais qui ne m'atteignent pas. C'est sans doute ça qui fait la différence entre un bon et un mauvais film, l'impact qu'ils ont sur nous...


D'ailleurs, en parlant de cinéma ; je suis allé voir "Borat" ce week-end avec mon petit frère. Personnellement, j'ai beaucoup aimé. Un film qui nous met face à la connerie humaine (notamment l'antisémitisme, et certains américains) d'une manière parfois un peu grasse, mais surtout avec un 18ème degré qu'il faut saisir, sans quoi, vous allez sortir de la salle avant la fin (comme la moitié de la salle quand je suis allé le voir).
Bref, on aime ou on adore. Mais à voir quand même je pense.