Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

mardi, mai 29, 2007

L'école de la vie

Bonjour tout le monde.
Profitant d'un mini-trou dans mon emploi du temps, j'en profite pour passer vous faire un petit coucou sur mon blog.
Tout d'abord, je tiens à souhaiter de bonnes vacances à tous mes amis qui pourraient passer par ici et qui auraient dès à présent fini de passer leurs concours/examens, et je leur souhaite d'avoir réussi. Mais je pense aussi à ceux qui n'ont pas encore commencé (une pensée toute particulière à tous ceux qui vont tenter de décrocher leur bac, un gros merde !).
Après cette petite parenthèse, passons aux choses sérieuses. Je vais éviter de vous gaver avec mes histoires de partiels, mais sachez si ça vous intéresse que les choses se profilent mieux qu'au premier.

Je disais donc, parlons de choses sérieuses.
Aujourd'hui, je suis allé à l'école de la vie. Non, je ne suis pas allé dans un dojo pour retourner à mes premières amours sportives (à savoir le judo). Au lieu de ça, je suis allé au contact des vrais gens, les gens qui travaillent dur, qui se lèvent tôt : je parle bien sur des ouvriers du BTP !
Aujourd'hui, c'était donc stage imposé au CFA BTP de Caen, afin de nous faire faire un (toute) petite initiation aux métiers des ouvriers. C'est donc avec un brin d'enthousiasme, et rien dans le ventre (pour cause de seulement 10 minutes pour manger entre la fin des cours et le début du CFA) que je me suis rendu sur place (à tout de même 10 minutes de chez moi).

Avant de poursuivre, je tiens à faire une petite parenthèse. Avez vous remarqué à quel point les gens qui se trouvent confrontés à une situation ou à un environnement étranger, se renferment et n'ose pas prendre d'initiative. Cette réflexion, je me la suis encore faite cet après-midi devant les grilles du CFA. Tout était fermé, et le seul moyen de rentrer était d'appuyer sur l'interphone et demander gentillement à la madame de nous ouvrir. Et bien non ! Mes amis sont restés devant l'interphone durant 5 minutes à se regarder dans le blanc des yeux, jusqu'à ce que je vienne appuyer. C'est dingue quand même. Pourquoi les gens réagissent comme ça ? On va quand même pas nous manger la beuzette ! Si quelqu'un à une explication à ce phénomène, je suis preneur. Mais revenons à nos moutons !

Une fois dans le CFA, et après un petit speach du directeur-adjoint, nous voilà en route pour nos différents atelier. Pour ma part, j'ai commencé par une petite initiation à la menuiserie.
Prise de contact très chaleureuse avec l'apprenti qui était avec moi, puis réception des plans de l'objet à faire. Comme je sais lire des plans (et oui, j'suis quand même rodé dans ce domaine), j'ai commencé par me dire : "fastoche". J'ai vite déchanté...
Déjà, rien qu'au premier coup de scie, j'ai pris conscience de la difficulté de la chose. Au lieu de rigoler devant votre ordinateur, vous qui comme moi, ne faites jamais de bricolage, essayez donc de scier un bout de bois de manière parfaitement verticale... Ensuite, revenez devant votre écran et reprenez la lecture de ce billet, on verra si vous faites toujours les malins.
Mais là ne s'arrète pas la difficulté puisqu'ensuite il a fallu enlever une morceau rectangulaire de la pièce de bois, et pour celà, utiliser ce qu'on appelle un sciseau à bois. Là encore, ne prenez pas votre air de monsieur/madame "je sais tout". Avant pour moi, un sciseau, c'était un truc avec 2 parties coupantes dont on se sert à l'école pour découper du papier ; d'où ma surprise en apprenant qu'il existait des sciseaux à bois. En fait non, des sciseaux à bois, c'est une espèce de gros couteau rectangulaire, afuté de partout, pour "racler" le bois et le modeler. Après réflexion, je me suis rendu compte de ma connerie face à ma surprise du début. En effet, on assimile trop souvent le sciseau à la PAIRE de sciseau. Du coup, on en oublie que le sciseau n'est qu'une chose coupante au final. Bref, là encore il a fallu que je me sorte les doigts du cul, et j'ai réussi à faire quelque chose de (presque) propre, et sans trop de jeu dans ma pièce. Bref, j'étais assez fier de moi. Mais surtout, surtout, je me suis rendu compte que menuisier, et bah c'est un vrai métier ! Et que comme tous les métiers (au même titre qu'ingénieur d'ailleurs), il s'apprend et que ça tombe pas du ciel. En clair, même si ces gars là ne sont pas parmis les plus "éveillés" que j'ai rencontré, ils sont quand même capable de faire quelque chose de nickel, et dont je serai bien incapable de reproduire le dixième sans une bonne et longue formation.

En deuxième atelier, direction la couverture (pas celle qu'on met quand on a froid). Là encore, un truc de bien sympa puisque j'ai appris à tailler de l'ardoise, et à faire une soudure avec un TRES gros fer à souder. Assez sympa, mais moins emballant que la menuiserie. Hélàs, je ne rapporte pas de souvenir matériel de ce deuxième atelier car en taillant la queue de mon poisson, j'ai fendu mon ardoise et elle s'est brisée. Dommage, ça aurait fait jolie dans mon appart'.

Après tout ça, il a fallu partir et rentrer sur le campus.... (snif) ......
Au final, ça a été une bonne chose cet après midi. Même si en sortant de là on est pas plus avancer pour poser des ardoises ni pour se faire une chaise en bois, on rigole pas mal, et on a au moins une petite approche de la chose. En plus, les apprentis ont vraiment été sympa avec nous. Je m'attendais à me retrouver avec des gars qui nous auraient méprisé ou pris de haut (rapport à mon futur niveau de qualification, en effet je me suis déjà fait insulté par des ouvriers lors de visites de chantiers), mais pas du tout. Des gars qui nous ont tout expliqué quand on avait des questions, qui nous ont bien fait voir tout ce qu'on devait faire, et qui se sont pas foutus de nos gueules quand on faisait de la merde.
Journée très positive donc et qui nous permet de prendre un peu plus contact avec le métier.

Allez, j'vous laisse, mais je dois retourner à ma réalité d'élève-ingénieur : la mécanique du solide !
A bientot j'espère. Bizoo à tous !

dimanche, mai 13, 2007

C'est quoi le bonheur ?

Bonsoir, ou plutôt bonjour, puisque j'écris ces mots à 2 heures du matin, le dimanche 13 Mai.
Ce soir, je e vous parlerai pas de politique. En effet, la campagne présidentielle, est maintenant terminée, et même si le candidat qui a été finalement élu n'est pas celui de mon coeur, je me plis à la volonté des urnes, et reconnais aujourd'hui, monsieur Nicolas Sarkozy, comme le nouveau Président de la République Française.
Non, aujourd'hui, enfin je veux dire ce soir, point de politique. Je vous parlerai plutôt d'un sujet qui nous touche tout, et de manière bien plus universelle que les élections. En effet, aujourd'hui, je me suis posé une grave question qui nécessite une réponse. Alors je vous la pose : qu'est-ce que le bonheur ?
Pourquoi une telle question me direz vous ? C'est une bonne question, et je vous remercie de me l'avoir posé comme disait l'autre.
Aujourd'hui, j'ai été confronté à trois des principales actions des "jeunes" (terme que je hais plus que tout car il a tendance à enfermé les gens dans des boites, mais pourtant, c'est ce que je suis). Ces actions sont : le boulot, qui m'a prit l'essentiel de ma journée (en effet, un devoir de chimie m'attend mardi, et je n'arrive à rien dans cette matière, je suis vraiment dans la merde), ma copine (rencontre furtive entre la fin de son concours et son retour sur St-Lô, qui me laisse un gout d'inachevé dans la bouche), et les copains (avec lesquels j'ai passé un bon moment, en compagnie d'une bouteille de Gin, de la finale de la coupe de France qui a vu la victoire de mes favoris : Sochaux, et l'Intégrule 2 des Nuls).
Bref, dans tout ça me direz vous, il y a quand même de quoi trouver son bonheur.
Après tout, je ne suis quand même pas le plus mal loti sur Terre : je mange tous les jours à ma faim (et pourtant je me trouve trop gros : trouvez le paradoxe !), j'ai un toit au dessus de ma tête, je sais même lire et écrire, j'ai une famille dont je sais qu'elle m'aime et qu'elle ferait tout (ou presque) pour moi, et en plus je vis en France, l'un des plus pays du monde, dont le seul défaut est d'être habité par tout plein de Français.
Pourtant, malgré tout celà, je me pose toujours cette question : suis-je vraiment heureux ? Est-ce que je vis vraiment dans le bonheur ?
Ce genre de question peut vraiment paraitre indécent quand on sait que dans le même temps des millions de gens meurent dans le monde de faim, de persécution, ou encore de meurtre. Mais en quoi les gens qui meurent de chagrin ou de tristesse (ceux qui se suicident, se laissent mourrir, ou encore n'ont plus le gout de la vie) seraient-ils moins choquant que les morts évoqués précédement ?
Dans une société où on nous apprend sans cesse à niveler par le bas, et où on nous dit que le suicide est une maladie génétique (merci Mr. le Président), il est vrai qu'on pourrait laisser ces gens là s'enfoncer dans leurs problèmes, qui peuvent à tout moment devenir les notre, et aujourd'hui, tant que je me pose la question, les miens.
Aujourd'hui, foule d'évènement s'est précipitée sur mes neurones, dont vous savez (ou non) pour être des lecteurs fidèles (ou pas) de mon blogs, qu'ils sont de nature très sensible. Aujourd'hui disais-je, après une semaine de boulot de merde, durant laquelle j'ai foiré ma colle de mécanique du solide, il m'a fallu pourtant sortir la tête de ce tas de boue géant, pour me la replonger dans un tas de fumier cette fois ci : mes cours de chimie (acidimétrie, compléxométrie, thermochimie, oxydo-réduction, précipitation, etc...) que je déteste par dessus tout ! Pourtant, comme tout bon petit soldat qui se respecte, j'ai pourtant effectué cette tache. Et pourtant, les occasions de rester des mon lit ne manquaient pas : mon Courrier International m'attendait, "Le Lauréat" (merveilleux film dont je recommande à tout le monde de le regarder) se trouvait enfin sur mon PC, et mes sachets de thé n'attendaient que moi. Bref, jaurai pu passer une bonne journée à faire le vide dans mon esprit, chose que je n'ai pas faites depuis mes vacances de Février. Et pourtant non, j'ai passé tout mon début d'après midi à travailler ma chimie.
Certes me dire vous, durant cette journée, j'ai aussi vu ma copine. Mais ne vous réjouissez pas trop vite. Celà fût furtif. Entre la fin de ses concours et le retour chez elle pour des raisons personnelles, on a réussi à se voir pendant 1 heure ! Génial non ? Quand on me connait assez et qu'on sait ma capacité à vouloir donner et recevoir de l'affection (je sais, c'est "fleur bleue", et je me suis déjà fait traité de Bisounours, mais j'assume), à tous les niveaux que ce soit (famille, amis, ou copines), c'est un peu frustrant. Bref, tout ça pour dire que je n'ai même pas trouvé de quoi trouvé un réconfort en l'espace d'une heure. On peut toujours se dire qu'on ne rêve que d'une chose, quitter sa famille (père, mère, et surtout frère en ce qui me concerne), il n'empêche que ces personnes sont les première dont on voudrait trouver le réconfort en cas de trou d'air (même mon morveux de frangin, et surtout ma soeur adorée) car on sait que par eux, on n'ait jamais déçu.
Ayant été un tantinet frustré par ma furtive rencontre dans Caen cet après-midi avec ma miss, je suis rentré retravailler ma chimie. Grave erreur, en terme d'efficacité, le zéro pointé a caractérisé cette fin d'après-midi. Au point où j'en été vers 19h30, j'ai alors décidé de rassembler mes amis encore présent sur Caen, afin de se faire une "soirée mecs" : football et alcool histoire de voir si le bonheur arriverai enfin par ce moyen là. Hèlas, en dehors de francs morceaux de poilade, rien de ce qu'on peut appeler "bonheur" n'est arrivé. Même arrivé à la fin de la bouteille, quand les sourires deviennent de plus en plus automatiques et la jovialité systématique, rien de ce que j'imagine être le bonheur n'est arrivé.
Peut-être que le bonheur me fuit ? Ou alors c'est moi qui est un problème avec la conception du bonheur ? A force de regarder des téléfilms Allemands, mon cerveau est devenu une véritable éponge absorbant tous les concepts idéalistes du bonheur.

Pourtant, même en me posant sincèrement la question : qu'est-ce que le bonheur ? Je préfère ma version "téléfilm Allemand" (bien que je sache que cet idéal ne soit jamais réalisable) plutot que celle de notre nouveau Président, du genre : "la France qui se lève tôt" (alors que tous les gens qui se lèvent tôt ne rêvent que d'une chose : se recoucher, en plus ils puent de la gueule à force de boire du café et de fumer des clopes pour se garder éveillés ; alors la France qui se lève tôt, elle est pourrie). Pourtant, cette France de Sarko que je critique, nous la vivons tous au quotidien. Tous les jours nous nous bougeons le cul pour faire des choses qui ne nous plaisent pas. Tous les jours apportent leurs lots de saloperies, et pourtant, quand le réveil sonne, nous nous tirons tous du lit. Et tout ça pour quoi ? Au final, qui sort vraiment heureux de sa journée ? Bien sur, on trouve toujours de quoi se satisfaire dans sa journée : le regard d'une jolie fille ou encore le sourire complice d'une personne après avoir lancé une bonne remarque. Rares sont les journées qui apportent LE bonheur. Pour ma part il commence à se faire désirer. Ou alors, c'est moi qui suis trop "rigide" à propos de ma conception de ce qu'est le bonheur. N'empêche que je me pose de plus en plus la question : malgrè toutes les merveilleuses choses que je vis (et dont je suis conscient, commencez pas à me traiter d'enfant gaté) : suis-je vraiment heureux ?

Et vous ? L'êtes-vous ?

lundi, mai 07, 2007

La loi de l'emmerdement maximum !

Enfin, je signe mon grand retour sur la toile, après presque un mois d'absence, et ce retour est définitif (du moins je l'espère).

Pour vous, je vais faire un grand retour dans le passé pour vous expliquer les raisons de cette longue absence, qui vous a, au choix, réjouit ou désespérée.

Tout commence il y un peu plus de deux semaines. Ce jeudi soir là, je me rend compte presque par hasard que ma Livebox ne clignote plus comme d'habitude. En général, elle affiche sur son dessus, trois petits voyants oranges allumés en permanence, mais aussi d'autres voyants qui clignotent de manière aléatoire au rythme des mises à jour et du temps. Mais ce soir là disais-je, ma box semblait malade. En effet, elle n'affichait plus sa joie de vivre habituelle puisque seuls deux voyants affichaient encore des couleurs chaleureuses, et encore, de manière totalement anarchique. Le vendredi se passe, mais rien ne bouge. Ayant des obligations civiques à accomplir (week-end électoral du premier tour), j'ai laissé ma petite boite adorée le week-end, pensant naïvement que la technologie allait se remettre d'aplomb toute seule comme une grande. Grossière erreur. A peine rentré de week-end le dimanche à 20h30, je me précipite sur ce concentré de technologie qu'est la Livebox, mais hélàs, rien de nouveau. Semaine de merde en prévision ai-je alors pensée. Et j'ai eu raison. En effet, mon Béarnais adoré n'avait pas réussi à passer le premier tour.
Le lendemain matin (lundi donc, essayez de suivre), je me réveille, la rage au ventre et la goutte au nez. En effet, j'avais attrapé un gros rhume le week-end même, me contraignant à passer mes journées à me moucher, transformant mon nez en une affreuse patate rouge d'ivrogne, lui qui n'en demandait pas tant. Essayant de mettre de coté mon rhume et mes problèmes de ligne téléphonique (oui, parce qu'en réalité, le problème ne venait pas de la Livebox mais de la ligne téléphonique qui avait été coupée), je fonce à la douche, la bouche pateuse, et un gros nuage noir au dessus de la tête en pensant à la journée de merde qui m'attend !
Journée de merde effectivement, qui se conclut en festival de la merdasse, puisque le midi, je fonce au service après vente de France Télécom pour leur demander de rétablir ma ligne, mais ces braves gens se disent incapable de le faire, et me conseillent d'aller à l'agence France Télécom la plus proche de chez moi, c'est-à-dire à dix minutes en bagnole. Le soir même, je me précipite à la sus-décrite agence, mais en mettant près de trente minutes pour cause de feux rouge et de je-me-suis-égaré-dans-Hérouville-à-cause-que-le-centre-commercial-est-mal-indiqué. J'arrive là-bas, j'explique mon problème pendant un bon quart d'heure, et la vendeuse m'explique qu'en fait, France Télécom n'y est pour rien (ce qui ne me rassure pas franchement) et qu'en fait un autre opérateur téléphonique a déposé une demande de dégroupage en mon nom, mais sans m'en avoir informé, conduisant ainsi France Télécom à fermé ma ligne téléphonique. Après plusieurs minutes de discution, j'arrive à résoudre mon problème, l'agence me réouvre ma ligne téléphonique, et me propose même un nouveau contrat qui me fait économiser de l'argent. Aussitot je signe, et me rentre chez moi avec l'assurance de la vendeuse d'avoir à nouveau le téléphone et internet chez moi d'ici quelques jours. Je rentre donc heureux, jusqu'à ce que je décide de prendre une douche récupératrice après cette folle journée. Et là, horreur, je m'aperçoit que ma douche est bouchée. Vraiment une journée de merde pensais-je alors à vidant du destop dans ma douche. Après tout ça, je décide finalement de me jeter dans mon lit avec un thé, une clope et mon Charlie Hebdo histoire d'oublier tout ça !
"bip bip bip" Mardi matin, le réveil sonne ! Bordel, je me rend compte que ce matin j'ai trois heures de cours de chimie. Heureusement, je me rend en cours de manière un peu plus heureuse que la veille malgré mon rhume qui a empiré, grace au fait que le destop a fait effet dans ma douche, me permettant d'en prendre une de manière à peu près normal (avec un minimum de pression). Mais à peine assis, je me rend compte que les cours vont être pire que prévu. Je décide alors de me fabriquer une bulle imperméable à toute les mauvaises pensées. Bulle qui éclate dès la seconde où je me mouche pour la première fois de la journée, c'est-à-dire au bout de trente secondes de cours. 13h, je sors enfin de cours, je rentre chez moi pour manger un morceau de ce qu'il me reste à manger, en clair une boite de paté puisqu'avec toutes ces conneries j'ai pas encore eu le temps de refaire des courses. A tout hasard je passe dans la salle de bain pour voir l'état de ma douche : rebelote, encore bouchée. Je décide alors de ne pas me laisser aller, et je téléphone à un copain pour lui demander sa boite à outils, histoire de voir ce qui coince dans le siphon. Merde, je me rend compte que je n'ai plus de Doliprane. Penser à lui en taxer au passage. Finalement, la journée se termine plutot bien : la ligne téléphone ne fonctionne toujours pas, mon nez à triplé de volume et est plus rouge que celui de Bozzo le clown, mais au moins, j'ai réussi à déboucher ma douche et à récupérer un Efferalgan.
Bizarrement, le mercredi et jeudi, rien de terrible ne m'est arrivé. Je commence alors à penser que mes ennuies sont finis ; même mon nez commence à récupérer une couleur presque normal. Vendredi : miracle, le téléphone et internet fonctionnent de nouveau, et je me me mouche plus (il faut dire aussi que je n'ai plus de mouchoirs...). Enfin, les choses vont de mieux en mieux !
Samedi : je suis tout content malgré les trois heures de RDM du matin. Je suis guéri, internet fonctionne, et cet après-midi j'ai enfin du temps pour aller faire mes courses, et ainsi mettre fin à la période de disette qui sévissait chez moi depuis une semaine. Pour fêter tout ça, je décide alors de prendre mon temps pour manger devant Newport Beach, qui est accessible sur Dailymotion, afin de profiter. Mais horreur, le hasard a fait que la seule denrée encore comestible chez moi était une soupe au pistou de ma grand mère. Je m'installe donc devant mon PC, la casserole sur le bureau, jusqu'à ce que le drame arrive : quelqu'un sonne à la porte. Me mets pause, et dépose ma casserole sur le bureau, mais sans faire attention, je laisse la queue de la casserole tournée vers moi. Je me lève alors, et là survient la catastrophe : mon sweat se prend dans la queue, entrainant la casserole et son contenu directement sur mon clavier. Enfer et damnation. Je me précipite vers le torchon le plus proche, mais hélàs, il est trop tard, mon PC vient de rendre l'âme.
Ainsi, s'achève cette semaine horrible, en douloureuse apogée.
Vous comprenez donc maintenant pourquoi j'ai été absent durant ces dernier temps. Il a fallu tout d'abord récupérer internet, et un PC ensuite. Bref, ça a été la merde.
Enfin, comme disent mes parents, ça me servira de leçon.

En plus avec toutes ces conneries, j'ai même pas pu parler des élections. Bon, j'espère que vous avez tous été voté, et puis bah, bravo au nouveau Président, et au revoir Chirac !

Allez, à bientot tout le monde !