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dimanche, mai 13, 2007

C'est quoi le bonheur ?

Bonsoir, ou plutôt bonjour, puisque j'écris ces mots à 2 heures du matin, le dimanche 13 Mai.
Ce soir, je e vous parlerai pas de politique. En effet, la campagne présidentielle, est maintenant terminée, et même si le candidat qui a été finalement élu n'est pas celui de mon coeur, je me plis à la volonté des urnes, et reconnais aujourd'hui, monsieur Nicolas Sarkozy, comme le nouveau Président de la République Française.
Non, aujourd'hui, enfin je veux dire ce soir, point de politique. Je vous parlerai plutôt d'un sujet qui nous touche tout, et de manière bien plus universelle que les élections. En effet, aujourd'hui, je me suis posé une grave question qui nécessite une réponse. Alors je vous la pose : qu'est-ce que le bonheur ?
Pourquoi une telle question me direz vous ? C'est une bonne question, et je vous remercie de me l'avoir posé comme disait l'autre.
Aujourd'hui, j'ai été confronté à trois des principales actions des "jeunes" (terme que je hais plus que tout car il a tendance à enfermé les gens dans des boites, mais pourtant, c'est ce que je suis). Ces actions sont : le boulot, qui m'a prit l'essentiel de ma journée (en effet, un devoir de chimie m'attend mardi, et je n'arrive à rien dans cette matière, je suis vraiment dans la merde), ma copine (rencontre furtive entre la fin de son concours et son retour sur St-Lô, qui me laisse un gout d'inachevé dans la bouche), et les copains (avec lesquels j'ai passé un bon moment, en compagnie d'une bouteille de Gin, de la finale de la coupe de France qui a vu la victoire de mes favoris : Sochaux, et l'Intégrule 2 des Nuls).
Bref, dans tout ça me direz vous, il y a quand même de quoi trouver son bonheur.
Après tout, je ne suis quand même pas le plus mal loti sur Terre : je mange tous les jours à ma faim (et pourtant je me trouve trop gros : trouvez le paradoxe !), j'ai un toit au dessus de ma tête, je sais même lire et écrire, j'ai une famille dont je sais qu'elle m'aime et qu'elle ferait tout (ou presque) pour moi, et en plus je vis en France, l'un des plus pays du monde, dont le seul défaut est d'être habité par tout plein de Français.
Pourtant, malgré tout celà, je me pose toujours cette question : suis-je vraiment heureux ? Est-ce que je vis vraiment dans le bonheur ?
Ce genre de question peut vraiment paraitre indécent quand on sait que dans le même temps des millions de gens meurent dans le monde de faim, de persécution, ou encore de meurtre. Mais en quoi les gens qui meurent de chagrin ou de tristesse (ceux qui se suicident, se laissent mourrir, ou encore n'ont plus le gout de la vie) seraient-ils moins choquant que les morts évoqués précédement ?
Dans une société où on nous apprend sans cesse à niveler par le bas, et où on nous dit que le suicide est une maladie génétique (merci Mr. le Président), il est vrai qu'on pourrait laisser ces gens là s'enfoncer dans leurs problèmes, qui peuvent à tout moment devenir les notre, et aujourd'hui, tant que je me pose la question, les miens.
Aujourd'hui, foule d'évènement s'est précipitée sur mes neurones, dont vous savez (ou non) pour être des lecteurs fidèles (ou pas) de mon blogs, qu'ils sont de nature très sensible. Aujourd'hui disais-je, après une semaine de boulot de merde, durant laquelle j'ai foiré ma colle de mécanique du solide, il m'a fallu pourtant sortir la tête de ce tas de boue géant, pour me la replonger dans un tas de fumier cette fois ci : mes cours de chimie (acidimétrie, compléxométrie, thermochimie, oxydo-réduction, précipitation, etc...) que je déteste par dessus tout ! Pourtant, comme tout bon petit soldat qui se respecte, j'ai pourtant effectué cette tache. Et pourtant, les occasions de rester des mon lit ne manquaient pas : mon Courrier International m'attendait, "Le Lauréat" (merveilleux film dont je recommande à tout le monde de le regarder) se trouvait enfin sur mon PC, et mes sachets de thé n'attendaient que moi. Bref, jaurai pu passer une bonne journée à faire le vide dans mon esprit, chose que je n'ai pas faites depuis mes vacances de Février. Et pourtant non, j'ai passé tout mon début d'après midi à travailler ma chimie.
Certes me dire vous, durant cette journée, j'ai aussi vu ma copine. Mais ne vous réjouissez pas trop vite. Celà fût furtif. Entre la fin de ses concours et le retour chez elle pour des raisons personnelles, on a réussi à se voir pendant 1 heure ! Génial non ? Quand on me connait assez et qu'on sait ma capacité à vouloir donner et recevoir de l'affection (je sais, c'est "fleur bleue", et je me suis déjà fait traité de Bisounours, mais j'assume), à tous les niveaux que ce soit (famille, amis, ou copines), c'est un peu frustrant. Bref, tout ça pour dire que je n'ai même pas trouvé de quoi trouvé un réconfort en l'espace d'une heure. On peut toujours se dire qu'on ne rêve que d'une chose, quitter sa famille (père, mère, et surtout frère en ce qui me concerne), il n'empêche que ces personnes sont les première dont on voudrait trouver le réconfort en cas de trou d'air (même mon morveux de frangin, et surtout ma soeur adorée) car on sait que par eux, on n'ait jamais déçu.
Ayant été un tantinet frustré par ma furtive rencontre dans Caen cet après-midi avec ma miss, je suis rentré retravailler ma chimie. Grave erreur, en terme d'efficacité, le zéro pointé a caractérisé cette fin d'après-midi. Au point où j'en été vers 19h30, j'ai alors décidé de rassembler mes amis encore présent sur Caen, afin de se faire une "soirée mecs" : football et alcool histoire de voir si le bonheur arriverai enfin par ce moyen là. Hèlas, en dehors de francs morceaux de poilade, rien de ce qu'on peut appeler "bonheur" n'est arrivé. Même arrivé à la fin de la bouteille, quand les sourires deviennent de plus en plus automatiques et la jovialité systématique, rien de ce que j'imagine être le bonheur n'est arrivé.
Peut-être que le bonheur me fuit ? Ou alors c'est moi qui est un problème avec la conception du bonheur ? A force de regarder des téléfilms Allemands, mon cerveau est devenu une véritable éponge absorbant tous les concepts idéalistes du bonheur.

Pourtant, même en me posant sincèrement la question : qu'est-ce que le bonheur ? Je préfère ma version "téléfilm Allemand" (bien que je sache que cet idéal ne soit jamais réalisable) plutot que celle de notre nouveau Président, du genre : "la France qui se lève tôt" (alors que tous les gens qui se lèvent tôt ne rêvent que d'une chose : se recoucher, en plus ils puent de la gueule à force de boire du café et de fumer des clopes pour se garder éveillés ; alors la France qui se lève tôt, elle est pourrie). Pourtant, cette France de Sarko que je critique, nous la vivons tous au quotidien. Tous les jours nous nous bougeons le cul pour faire des choses qui ne nous plaisent pas. Tous les jours apportent leurs lots de saloperies, et pourtant, quand le réveil sonne, nous nous tirons tous du lit. Et tout ça pour quoi ? Au final, qui sort vraiment heureux de sa journée ? Bien sur, on trouve toujours de quoi se satisfaire dans sa journée : le regard d'une jolie fille ou encore le sourire complice d'une personne après avoir lancé une bonne remarque. Rares sont les journées qui apportent LE bonheur. Pour ma part il commence à se faire désirer. Ou alors, c'est moi qui suis trop "rigide" à propos de ma conception de ce qu'est le bonheur. N'empêche que je me pose de plus en plus la question : malgrè toutes les merveilleuses choses que je vis (et dont je suis conscient, commencez pas à me traiter d'enfant gaté) : suis-je vraiment heureux ?

Et vous ? L'êtes-vous ?

3 Comments:

Blogger Chachou said...

Hum, petite remarque : si mes souvenirs de philo sont bons, il me semble assez paradoxal de placer dans la meme phrase les mots "jour" et "bonheur", dans le sens ou ce dernier est un etat durable, continu, une sensation diffuse. Tu peux etre content une journee, une heure, une minute, mais intrinsequement tu es heureux pendant des semaines, des mois, des annees. Donc effectivement, peut-etre que ta definition du bonheur est a revoir.
Ou qu'il faut que tu modifies la facon dont ton regard se pose sur ta vie. Car si l'on ne peut dire ou definir le bonheur de maniere categorique, on peut deja commencer par la negative. I.e : le bonheur, c'est quand on n'est pas malheureux.
Es-tu malheureux ?

En tout cas, je t'aime fort, et tu me manques boucou. J'ai hate de revenir mon ptit frere. Et arrete de dire que t'es gros, t'as deja perdu assez de poids comme ca !

Bizou(nours)

2:06 PM  
Blogger Vincent said...

En tout cas, le bonheur, c'est pas les tests de chimie, eux ils puent du cul. N'empêche qu'on est vachement content d'en sortir !

12:39 PM  
Blogger Chachou said...

Bieeeeeeeen, je vois que tu progresses dans ta quete du bonheur !
Quant a la recette de crumble, je l'ai trouvee, et en plus ya une promo sur la rhubarbe fraiche au marche, donc je vais tester tout ca sous peu.
Et je t'aime !

2:13 PM  

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