Tagazok à toi mon frère !

Paix et guérison sur ton peuple, voyageur de l'internet. Tu peux toujours t'arréter ici quelques minutes, tu es le bienvenue !

lundi, novembre 06, 2006

Physique un jour, physique toujours...

Bonjour tout le monde !

Bien que l'enthousiasme soit totalement absent de cette journée de rentrée, je tenais quand même à passer sur ce blog aujourd'hui.

Compte tenu de mon humeur aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de mes vacances en Pologne, celà pourrait me donner envie de prendre le prochain eurolines au départ de Caen en direction de Wroclaw. Non, au lieu de ça, je vais vous raconter ma journée ; c'est pour moi l'unique manière d'extérioriser toute ma haine !

Cette manière a commencé de la manière la plus énervante qui soit : par la sonnerie austère de mon radio-réveil ! Il faut vous dire quand même qu'après une semaine de vacances, et seulement 6 heures de sommeil en 48 heures (voyage de retour Wroclaw --> Tours : 18 heures + voyage Tours --> Caen : 4 heures, ça fait déjà 22 heures dans la voiture, si on rajoute à ça le temps de manger, de défaire et de refaire ma valise, de manger, de prendre une vraie douche longue et brulante, de regarder téléfoot, et j'en passe, ça laisse peu de temps pour dormir), bref j'étais déjà hargneux et fatigué dès 7h45 ce matin. Même William Lémergie sur télématin (petit rituel du matin) qui d'habitude a la faculté de me réveiller gentillement n'a pas pu faire de miracle.
Après quelques tranches de quatre-quarts blindées de Nutella, englouties sans réel enthousiasme, je me dirige sous la douche. Et là, horreur : ma douche n'est pas aussi chaude que d'habitude, elle est tiède ! Je me shampooine donc en vitesse, me savonne tout aussi vite ; un coup de rinçage, et hop, dehors. Comme d'hab' il fait froid en sortant de la douche ; et comme d'hab' je suis à la bourre (mais là, encore plus que d'habitude). Un caleçon, des chaussettes, un tee-shirt, un jeans, un pull, et en route pour l'école. Le seul point positif de la matiné fut de ne pas avoir à marcher durant trois plombes pour arriver (merci papa et maman pour cet appart' proche de l'école, mais qui coute un peu cher).
Une fois dans l'école, je me demande quel cours m'attend. Il faut vous dire quand même que la seule chose que je savais à propos de cette journée, c'était que j'avais un test de physique. Bref. J'espèrais en secret un cours d'anglais, ou un cours d'expression écrite, de façon à pouvoir glandouiller gentillement toute la matiner, le temps de me réveiller.
Hélàs, en consultant le planning des salles, je constate avec rage que j'enchaine, dès un jour de rentrée, par trois heures de physique, et plus particulièrement d'électricité-électronique, qui plus est, avec un nouveau prof. Comme disait Corneille dans "Le Cid" : "ô rage, ô désespoir, n'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie !", car c'est bien de ça qu'il en retourne : une véritable infamie ! Mais mon malheur ne s'arrête pas là.
A 11h45, fatigué et énervé par ce cours à rallonge, je rentre chez moi, bien décider à noyer mon chagrin dans la bouffe. Mais pour comble de misère, je n'ai plus à manger chez moi qu'une boite de chili con carne. Désespéré pour désespéré, je l'ouvre, la fais chauffer, et la mange entière, sans le moindre remord vis-à-vis de toutes ces calories superflues que j'ingurgite. Mis à part le fait que c'était trop chaud et que je me suis brulé, j'avoue avoir pris du plaisir à la manger cette foutue boite de conserve. Après ce repas, je me dirige avec mon café en direction de mon lit, afin de réviser la physique, et plus spécifiquement la mécanique du point, sur laquelle porte mon test de l'après-midi.
13h25, je me mets en route pour l'école, et devinez quoi : je recommence par de la physique, et je dirai même plus, par la sus dite mécanique du point ! Si ce n'était pas si navrant, ça m'aurait presque donné envie de rire...
J'enchaine donc mon heure et demie de physique, suivie après une pause de quinze minutes, de mon test (que je pense avoir réussi, mais sans plus soit dit en passant).
Enfin, à bout de souffle et encore plus rageux qu'au réveil, je me rend après mon test dans la salle où nous (les première année) devons élire nos z et z' (comprenez délégués de classe). Heureusement, l'élection fut reporté pour cause de manque de candidats.
Maintenant, dans mon chez moi douillet, j'essaie de déverser ma rage où je peux, en l'occurence sur ce blog, afin de me sentir mieux ; et je pense aux soirées à venir, et à mon retour chez moi ce week-end, où j'espère pouvoir profiter d'un peu de repos, et surtout de mes amis.

Bref, après une journée 100% physique, je pense que la citation de Georges Abidbol "monde de merde" est totalement appropriée.
Et demain ne risque pas d'être un autre jour, puisque j'ai une colle de chimie, un exposé de communication orale à faire, mais aussi tout plein de courses...
C'est vraiment un monde de merde parfois !

2 Comments:

Blogger Chachou said...

Si ca peut te rassurer, tu n'es pas le seul a avoir passe un lundi de merde. En arrivant hier au boulot, moi aussi a la bourre, un gentil mail m'attendait, qui me demandait de mettre a jour en urgence le rapport de benchmark concernant les credits immobiliers...par "en urgence", l'expediteur entendait pour la fin de la journee ! Alors meme que j'avais deja un autre rapport sur le feu ! Alors tant pis, meme si l'autre rapport a ete donne avant, j'ai pas pu le finir hier, et je m'attele a cette tache aujourd'hui.
Sinon, heureusement que la temperature est remontee a des niveaux decents, sinon, c'aurait vraiment ete un "monde de merde" !
Je t'aime !

9:22 AM  
Blogger Vincent said...

Aujourd'hui a été meilleurs qu'hier, je te rassure, même si le temps est resté très froid ce matin, et que ma colle de chimie s'est vraiment pas toptop bien passé. Mais bon, c'est, je pense, ma première cagade de l'année, il en fallait bien une...

7:00 PM  

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