Tagazok à toi mon frère !

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samedi, juin 09, 2007

éclair-pistolet-serpent-tête de mort avec deux os croisés en dessous-croix gammée

Je pense qu'on ne dira jamais assez à quel point la chimie ça craint du boudin !
Non mais c'est vrai, honnêtement, de toutes les matières que j'ai étudié dans ma vie, celle là dépasse vraiment toutes les limites du brisage de boules intégrale ! A mes yeux, c'est même encore pire que l'espagnol. Déjà que pire, c'est vraiment pas top, alors encore pire, je vous laisse imaginer ce que ça peut être. Pourtant, j'ai bien dû me farcir mon programme de chimie des solutions aqueuses cet après midi afin de me préparer à mon examen de la semaine à venir.
Déjà hier je savais que cette journée allez être pourrie.
Naïvement, je pensais que le week-end sur le campus, personne ne viendrait me briser les noix, et qu'ainsi j'aurai pû dormir tranquillement, et être en forme pour réviser aujourd'hui. Je m'étais planté dans les grandes largeur. Comme pour me narguer, les "troisième année" ont fait la riboule toute la nuit hier soir, m'empêchant de dormir. Finalement, après qu'ils aient bougés en ville vers 1h du matin, j'ai enfin pû m'endormir, avec le soucis à l'âme en pensant que mon réveil allait sonner 7 heures plus tard pour me plonger dans mes révisions. J'étais vraiment trop optimiste, puisqu'à peine 6 heures plus tard, les même zigotos sont rentrés sur le campus pour prendre leur petit déjeuner. Un fameux brioche-nutella-whisky-coca que je voyais de la fenêtre de ma chambre malgré la faible luminosité du petit matin. En plus de ça, ils ont passé en revue toutes les chansons de l'école (autant dire tout le répertoire des choeurs de l'armée rouge, mais en beaucoup moins juste, et surtout en beaucoup moins rafiné). L'avantage de ces braillards a été qu'au moins je n'ai pas été tenté de me recouché.
Bref, 7 heures du matin, la tête dans le paté, et les oreilles pleines de chansons toutes plus distinguées les unes que les autres, je décide pour me réveiller de me brosser frénétiquement les dents pour passer ma rage. 10 minutes plus tard, je suis enfin bien réveillé, toujours de mauvaise humeur, mais bien décider à me lancer dans la chimie.
A ma grande surprise, j'avance plutôt bien ; même très bien puisqu'en 4 heures, j'ai réussi à refaire tous mes exercices d'acidimétrie, d'oxydo-réduction, de précipitation, et un petit bout de l'équilibre.
11h30, je m'arréte de bosser. Je me rend compte que ça ne braille plus dehors. Je regarde par la fenêtre afin de m'en assurer. Je suis soulagé, ils ont bien arrété de chanter et de prendre le petit déjeuner. Par contre, ils n'ont ni fini de manger, ni fini de boire, puisqu'ils en sont maintenant à l'apéro : cacahuètes, pistaches, chips, et bien sur, toujours le fameux whisky. Mais plus les mêmes bouteilles que ce matin. Ils sont vraiment plein de ressources : ils ont picolé depuis la veille 20 heures, et à 11h30 ils y sont encore. Je suis scié, et un peu jaloux je dois dire : moi aussi j'aimerai pouvoir faire la riboule (mais surtout pas de whisky !). Pour me détendre, je décide de prendre une bonne douche en écoutant les Wriggles.
Ah ! Ca va mieux, tout propre et tout frais, je décide de sortir faire quelques courses : du pain et du café (faut bien se stimuler). J'en profite pour fumer ma première clope de la journée (c'est dingue de voir que quand on est profondement absorbé dans le boulot, on ne pense plus à fumer, ni même à boire ou à manger, ça doit être la supériorité de l'esprit sans doute).
De retour de chez carrouf', je décide quand même de me nourrir. Ca tombe bien, il me reste du riz, du mais, du surimi, du thon et une tomate. Je hache tout ça, je mets le tout dans un tupperware avec vinaigre, sel, poivre, moutarde, un peu d'huile, je secoue le tout et TADAA ! Voilà un super déjeuner. D'ailleurs ça me fait penser que j'ai oublié de vous dire que j'ai croisé le club des braillard à carrouf : un sac de charbon sous le bras, des paquets de saucisses sous le bras, sans oublier de la bière, et bien sur : du whisky. Que de bonnes choses après tout.
Pendant que je mange, je vois la fumée de leurs BBQ qui s'élève dans le ciel, mais aussi leurs voix, puisqu'ils recommence à chanter. Toujours pas fatigués les gars, chapeau !
14 heures. Après avoir mangé et pris un grand café-clope, je me remet à ma chimie pour la partie la plus dure du programme : la thermochimie, la cinétique et les diagramme potentiel-pH. Du gros caca. C'est vraiment n'importe quoi ces cours et ces exos. Je refais tout ça tant bien que mal, j'essaie de comprendre les corrections de la prof sur certains exercices, mais c'est peine perdu dans certains cas.
Vers 17 heures, après avoir terminé les révisions de thermochimie, je jette un coup d'oeil par la fenêtre. Je suis inquiet. Je n'entend plus de bruit depuis une demie heure. Normal, le club des braillard fait la sieste. Le pack de 30 vide en guise d'oreiller, et la bouteille de whisky comme doudou. Ils sont trooooooooooooop meugnons ! Faut dire qu'ils devaient être fatigué depuis la veille ils n'ont pas arrété, alors je les comprend.
17h15, c'est la dernière ligne droite. J'ai prévu d'arréter de bosser à 19 heures, et je compte bien m'y tenir. Heureusement la cinétique n'est pas trop dur (enfin, moins que ce que je croyais), par contre, les diagrammes potentiel-pH, walou ! Mission impossible. Enfin, comme j'ai accepté la mission, je suis obligé de m'y plier. J'ai pas franchement envie de revenir aux rattrapages en Aout, alors je fais contre mauvaise fortune bon coeur, et je m'accroche. Signe avant coureur de ma fatigue nerveuse, j'ai envie de faire des pauses clopes de plus en plus souvent. J'arrive à prendre le dessus sur mon corps et lui refuse ce plaisir. En contrepartie, je lui accorde un thé à la pomme, c'est déjà mieux que rien.
Aaaaaaaaaaaaaaaah ! Il est enfin l'heure (19h10). J'ai terminé tout ce que je voulais faire, ce qui est archi-rare en général quand on se fixe un planning de travail. Je suis bien content de moi. Je pourrai me coucher ce soir l'esprit tranquille, mais certainement pas reposé, puisqu'à chaque fois que je bosse comme ça, entre le moment où j'éteind la lumière et le moment où je m'endors, il se passe bien 1h30 tellement mon cerveau reste branché sur les formules que j'ai travaillé toute la journée.
Mais bon, ça, c'est pour ce soir, en attendant, je m'offre un petit plaisir : une bière bien fraiche qui traine depuis près d'un mois dans mon frigo (ce qui est assez rare pour le souligner : une bière qui passe plus d'une semaine dans un frigo sans être bu, c'est signe d'une période de travail), et une petite cigarette. Putain la vache que ça fait du bien. Vivement que ça l'épreuve de chimie soit passée.
Aller, maintenant, je vais manger et essayer de me coucher tôt (si le club des braillard refait pas des siennes), parce que demain c'est le programme d'analyse qui va être passé en revu.
Courage, encore plus que deux semaines à tenir, et tout ça sera terminé. N'empêche que ça fait chier !
Je prend conscience aussi que je ne suis pas le seul à être dans la merde et les bouquins. Je pense très fort à mon petit frère et mon cousin qui passent leurs bac de français. Je pense à tous ces amis qui passent leurs bac. Je dis à tout le monde un gros MERDE !
Bizoo à vous tous.

3 Comments:

Blogger Chachou said...

Bouh mon pauvre cheri, je compatis sincerement... ya de quoi avoir de grosses pulsions meutrieres !

Je t'aime fort, accroche-toi bien pour tes exams, et a de + en + bientot !

11:10 AM  
Anonymous Anonyme said...

Alors moi à ta place, sur le coup de 17h j'aurai mis du Nana Mouskouri ou du Chantal Goya A DONF !!!!

JE T'AIME

4:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

Qui a dit que les jeunes d'aujourd'hui sont rien que des grosses feignasses ??? Plus qu'une semaine à tenir ! Je t'aime !

6:03 PM  

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